Avant-hier, j'ai trouvé dans ma boîte aux lettres, une invitation pour une dédicace à un stand du salon du livre. Après avoir tournicoté l'affaire dans ma mémoire, j'ai réalisé qu'il s'agissait d'une ancienne collègue que je revois de temps en temps au hasard des pots de fin d'année. Il faut dire que c'est un personnage pour le moins original. Qu'elle ait écrit un bouquin ne me surprend pas le moins du monde, mais j'ai eu l'impression d'être un peu en rade par rapport à mes désirs personnels et j'avoue que ça m'a un peu bousculée! Je me demande bien ce qu'elle a pu balancer dans sa bouteille à la mer; et en écrivant ça, je réalise qu'en terme de bouteille, elle en connaissait un rayon. Une sorte de Marguerite Duras, torturée, déjantée et cependant primesautière. Marie, je suis sûre que tes écrits sont intéressants; de ta part, je crains le côté trash que tu affectionnais bien avant qu'il devienne une mode, mais je ne serais pas étonnée d'avoir une bonne surprise littéraire à te lire. Oui, Marie, le 23 je viendrai à ton stand te saluer et te faire la bise. A bientôt de te lire.
Aujourd'hui, j'avais projeté de revoir les plantations du balcon. le temps s'y prête plus que jamais. Hier, j'avais prospecté les pépiniéristes, le long des Quai de Seine. Les prix sont si exorbitants que les plus accros du jardinage seraient découragés! Je m'extasiais devant les plans de fraisiers, les iris et autres plantes aromatiques, pour finalement revenir bredouille. Ce matin , j'ai acheté quelques lierres pour faire un écran de verdure, en attendant de me lancer dans quelque chose de plus "glamour".
Une journée qui s'est écoulée, entre les falaises de la solitude. Une grande plage de silence. pour accéder à la naissance d'un désir, un vrai!
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