Thursday, December 25, 2008

MERRY CHRISTMAS



Elle n'osait pas y croire. Et il est descendu du ciel, tournant le dos à la mer. Au pied du pin parasol, il a déposé le cadeau mais CHUT....vous n'en saurez pas plus ; les nymphes ne révèlent pas leurs secrets :" joyeux Noël!"

Friday, December 05, 2008

rouge comme un corbillard

Central Park à New-york, un couple excentrique. Miami. New-Orleans les quartiers difficiles, ghettos, délinquance,racisme et les ravages causés par "catarina"...La communauté Amish. Pas très conviviale mais une ébauche de communication...et puis l'achat de la voiture, une franche rigolade. Un corbillard repeint en rouge. Direction: la réserve des indiens navajos. Antoine apporte le repas, les femmes sont enchantées...mais voilà, les indiens ont leurs croyances. Le corbillard est un signe de mauvais augure et Antoine ne veut pas les perturber. Il reprend la route."J'irai dormir à Hollywood" chez une Star. Laquelle? Il ne sait pas encore. Il verra.Il y a encore beaucoup de rencontres, de conversations, d'apprentissages:"trick or treat", difficile à répéter mais Halloween se fête joyeusement.Las Vegas, égale à elle-même. Et Santa Monica, cet homme qui se retrouve à attendre son argent et sans domicile, un SDF ou un sans abri. Tout ce qu'il possède tient dans son sac à dos et il dort sur la plage, pas n'importe laquelle: Santa Monica. Il ne se plaint pas, il pense même que la situation a du bon.Antoine, lui ,repart dans son corbillard bardé de ses caméras .Hollywood. Nous y voilà. Prêt à réaliser son objectif, dormir chez une star. Culoté, rien ne l'arrête. Il se présente au portail de la propriétée de...Steven Spilberg.Echec. Il tente alors de se faire inviter chez Georges Clooney. C'est un jeu d'enfant d'arriver jusqu'au portail. Ensuite cela s'avère plus délicat. L'histoire se termine sur le sable de la plage, roulé dans un duvet en compagnie de notre SDF philosophe et on aurait envie de la passer avec eux, cette nuit de liberté . Ils semblent tellement s'amuser et les draps de Georges Clooney ne leur auraient pas procuré un plaisir plus grand que celui de dormir à la belle étoile libérés des contraintes.
A propos de voyages: il y a ceux qui voyagent pour voir des paysages et ceux qui privilégient les rencontres avec les habitants, les évènements imprévisibles et veulent s'enrichir en découvrant des modes de vie différents. A chacun sa manière de voyager. En tout cas, la méthode "de Maximy est drôle, tonique et montre que les différences ne sont pas une barrière à la communication. C'est rassurant.

Monday, November 24, 2008

Ma clé sur le trottoir


Samedi matin,retour au 104 ma clé en poche, ou plutôt mes clés ,celles que je ne veux pas jeter parce que comme toutes les clés elles ont une histoire et pour d'autres raisons plus ou moins rationnelles.
Nicolas Simarik fait partie des artistes hébergés au 104 pour réaliser un projet artistique un peu conceptuel. A ce titre l'endroit tient de la Factory d'Andy Warhol revue à la sauce "Villa Médicis" .Donc, Nicolas Simarik vous invite à apporter vos vieilles clés à son atelier . Il en fait des oeuvres d'art sous forme d'inclusion dans la résine sur une dalle qui tient lieu de support et qui achèvera ou commencera à vivre sur un trottoir parisien s'il obtient l'appui et l'accord des autorités concernées. En retour vous obtenez la clé symbolique du 104, c'est le pass qui vous donne le droit de découvrir des endroits insolites de Paris que l'artiste vous présente sous la forme de jeu de piste. Il ne donne pas l'adresse mais l'itinéraire qui vous y conduira .
Je me suis éloignée de ma clé et de son histoire que je raconterai dans un autre message, mais je pense que cette démarche est très représentative de la période que nous traversons. Nous vivons dans le suspense et l'imprévisible en art comme en politique ; nous demandant sans cesse s'il va sortir du chapeau un la pin ou une colombe.
MA CLé VA-T- ELLE ATTERRIR SUR UN TROTTOIR?
Si c'est le cas je vous raconterai son histoire.

Tuesday, November 11, 2008

Claire Simon et Johnnie To

Quand il pleut sur la Côte d'Azur on se retrouve avec les réflexes quotidiens: courses, expositions, cinéma tout ce qui permet de rester à l'abri...l'automne était riche en activités de ce genre. Les revues qui informent sont légions. Me voilà donc face à la sortie d'un film annoncé au Rialto, le ciné niçois d'Art et d'essai c'est à dire,celui où personne ne va parce qu'il programme des films d'auteurs donc des films "chiants".Le film en question est de Claire Simon et j'ai pour cette réalisatrice la plus grande estime après le coup de maître que représente son documentaire "Récréations" tourné dans une cour de récréation de Maternelle, un pur chef d'oeuvre d'observation sur les sentiments et les relations qui se vivent chez les enfants de moins de 6 ans quand ils échappent au contrôle des adultes.
"Les bureaux de Dieu" casting à tomber à la renverse: Nathalie Baye, Marie Laforêt, Béatrice Dalle, Nicole Garcia, Anne Alvaro, Isabelle Carré....j'en passe et pour les hommes les très improbables Emmanuel Mouret et Michel Boujenah. D'emblée on est sceptique mouvement de caméra peu maîtrisé (volontaire ou pas...)plongées, pas très esthétiques ( ce n'est pas le but...)et cette situation de voyeurisme qui nous met dans peau d'un spectateur amateur de téléréalité. ,Pas de quoi provoquer l'enthousiasme. On s'attache alors au jeu des actrices, Nathalie Baye qui a l'art de se tirer des situations les plus périlleuses, sa manière d'écouter les confidences d'adolescentes en détresse à la recherche de l'appui d'un adulte. Le mélange d'empathie et de distance de ces conseillères du planning familial qui chacune avec sa personnalité essaie de répondre à une demande plus ou moins précise qu'il s'agit de mieux analyser.Une heure trois quart plus tard une envie laisser tout tomber. Cette femme torturée à l'idée de poursuivre une grossesse sans savoir si l'enfant est de son amant ou de son mari n'arrive pas à nous intéresser à son malheureux sort. C'est la dernière figure qui va nous ramener sur les rails une prostituée ( mon métier dit-elle)bulgare qui tombe enceinte chaque fois qu'elle fait l'amour avec son amant, cela s'est produit 3 fois. Ambiguïté, triomphe de l'amour ou triomphe de la morale? A vous de voir...Après coup, il y avait quelque chose à en tirer de ces bureaux...
Et Johnnie To que vient-t-il faire là ?
Quelques jours auparavant, je décidais de visionner un polar de Johnnie To, présenté au Festival de Cannes en 2004 . Comme pour le film précédent, les premières images m'ont laissée rêveuse...mais pour la raison opposée: une maîtrise absolue du cadrage, une perfection des mouvements de caméra faisaient perdre tout intêret au scénario. Et là aussi on est attentif au jeu des acteurs. La manipulation est explorée dans toutes ses subtilités. Manipulation des média s en l'occurence la télé qui peut tout démontrer et redorer le blason de ce qui ont le pouvoir. Le propos du réalisateur est très clair: il le dit dans l'interview du bonus: ceux qui disposent des médias sont sûr de garder le pouvoir. Cela ne vous interpelle-til pas?
Claire Simon, Johnnie To des styles opposés qui servent à faire passer des réalités. Au bout du compte quand le style est là ,le propos ressort et le film est réussi.

Monday, November 10, 2008

Un nouvel espace




































LE 11 octobre c'est l'inauguration du 104, un nouvel espace pour l'Art contemporain. le pari sera-til réussi?

Saturday, September 27, 2008

après l'été

L'été a passé avec ses festivals: sous les platanes (Vence, les nuits du Sud) sur les pelouses Villette (musiques du monde et cinéma sur écran géant) et l'automne est là... ils vont recouvrir les piscines ranger les transats. Et nous, les placards de nos appartements pour alimenter les vide-greniers et faire de l'ordre.
Au hasard d'une promenade dans le Marais, enfin, pas vraiment une promenade, plutôt une course: récupérer mes nouvelles lunettes chez le célèbre opticien de la rue des Rosiers; certains diront snobisme peu importe chacun a ses raisons et je ne m'étendrai pas sur le sujet. Je disais donc, au hasard...je tombe nez à nez avec Damien qui essayait vainement de trouver la paire de boots de ses rêves. Nous avons ce point commun de faire plusieurs repérages avant de nous lancer dans l'achat du vêtement de la saison; discussion de circonstance sur l'intérêt de tomber dans le piège de saison: les carreaux. Puis, comme à l'habitude éventail des derniers films sortis. Futilités. Pendant que certains traversent la Manche des réacteurs et un parachute au dos d'autres subissent les catastrophes naturelles ou se débattent avec la maladie et la misère il faudrait se sentir mal de se comporter de manière aussi "désinvolte". J'aimerais savoir pourquoi.
Hier, d'un coup de vélo (encore une attitude de bobo qui croit sauver la planète en circulant à vélo!) je suis allée à la FNAC du forum; je feuillette les sorties littéraires de la rentrée. Je lis au rayon psychanalyse le dernier Serge Tisseron sur les émotions (celles qui sont fausses et qui ne sont pas les nôtres). Vous avez remarqué, si vous fréquentez les salles d'attente des vétérinaires, que les animaux de compagnie tremblent comme des feuilles quand on les accompagne pour un vaccin. J'ai comme eux une réaction incontrôlée quand je vais chez le médecin ou le dentiste. Voilà une émotion qui me vient de l'extérieur. Je m'égare et je sens que vous ne suivez pas. Revenons à nos bouquins. J'ai acheté un Haruki Murakami: "La fin des temps".Au dos pour ne pas dire en 4ème de couverture, cette citation de l'auteur:"A mon avis généralement parlant, la dignité humaine d'une personne transparaît dans sa façon de choisir un canapé."
Et là ne dites pas que c'est affaire de futilité même les SDF qui dorment sous le mètro aérien à la station Jaurès choisissent un canapé!

Monday, September 08, 2008

ARTS premiers

Depuis vendredi, retour à Paris. Le temps est épouvantable et le moral en berne. Un mail d'Aline qui se propose pour un restau asiat ou autre sortie; après avoir retourné le problème nous décidons de faire une visite à l'expo sur la Polynésie au Musée du Quai Branly. Premier dimanche du mois, gratuité donc affluence...eh bien non,. Nous entrons très rapidement et je suis surprise de constater à quel point le jardin rachitique de l'an passé a pris du volume graminées géantes, massif de cosmos blancs. Je n'en reviens pas. Du coup, l'architecture de Jean Nouvel devient beaucoup plus sympathique.Il y a plein les vitrines de trésors rapportés par Cook et les navigateurs qui sous prétexte d'apporter la parole de l'évangile ont pillé ces trésors aux peuplades des îles Fidji, Hawaï, Nouvelle Zélande, Tahiti et autres archipels .Tous ces ornements: massues, tambours, bijoux, mobiliers en bois sculptés ou gravés utilisant coquillages, plumes, nacre, fibre végétale, cheveux os, dents sont le témoignage d'une civilisation qui nous impressionne par sa créativité.Au passage nous en profitons pour jeter un coup d'oeil au crâne de cristal qui alimente les conversations. Supercherie ou réelle oeuvre aztèque ? il plane un mystère sur cet objet, dont paraît-t-il, il yaurait quelques exemplaires éparpillés sur la planète. "En tout cas c'est du cristal !" me suggère Aline c'est déjà l'assurance d'une valeur minimum . Exténuées! les musées sont épuisants...Nous reprenons le métro à Iéna sur les rotules.

Monday, July 14, 2008

puzzle


Souvent, on agit sans réfléchir: c'est ce qui m'est arrivé ce matin. En ouvrant la fenêtre de ma chambre (non; Je n'ai pas vu un magnolia), j'ai constaté que la vitre n'était pas des plus transparentes, et me voilà en train d'astiquer...la pensée qui me vient alors, est pour le moins étonnante. Je réalise soudain qu'en géométrie le triangle est la figure la plus ambiguë. Je m'explique: il n'y a qu'une sorte de carré, une sorte de rectangle, une sorte de cercle alors qu'il existe; le triangle quelconque, le triangle équilatéral, le triangle isocèle, le triangle rectangle et même le rectangle isocèle. Tout cela n'a strictement aucune importance Je vous l'accorde. D'autant plus que vous allez me rétorquer:" le trapèze, lui aussi offre différents cas de figures..".c'est vrai! Mais revenons à mes vitres ou plutôt, mes pensées. Ce que j'ai vu à la télévision ces derniers temps m'a bien "gavée". J'adopte volontairement ce registre "vulgaire".Comment se peut-il qu'un évènement au départ chargé de sens, soit à ce point détourné et transformé en une histoire "insensée"I. Bétancourt a surtout été prise en otage par les gouvernants et par média interposés. C'est maintenant que sa détention commence. Espérons que la Vierge Marie l'inspirera une fois de plus.

Le festival d'Avignon. Encore du théâtre. Inferno. Le clou du festival. Mise en scène par un italien dans la cour du Palais des papes. "Gérard?* , où es-tu?" Ce "théâtre" me "dépasse" je suis totalement insensible, je vais (re)lire, la Divine comédie de Dante ce sera plus simple.L'Enfer d'abord je zapperai le Purgatoire et j'irai droit au Paradis.

Je crois avoir compris cette histoire de triangle. Je pensais enfourcher mon vélo pour explorer le quartier selon le triangle probablement quelconque: Rotonde de la Villette*, Café de la Musique ,Belleville (terrasse du CaféChéri )mon "circuit terrasses"favori.


*Gérard: Philipe une icône du Festival d'Avignon.

*Rotonde de la Villette: oeuvre de Claude Nicolas Ledoux terminée en 1789 et qui était un bureau d'octroi incendiée en 1871 restaurée et entourée de jardin. L'espace MK2 Cinémas librairie restaurant est devenu un endroit de détente très convivial.

Saturday, July 12, 2008

une histoire de magnolia







Que diriez-vous, si en ouvrant la fenêtre de votre chambre un magnolia s'offrait à votre regard? je suppose que ce serait pour vous, une belle manière de démarrer la journée?enfin...je ne fais que supposer. Salim, lui , ne l'entend pas de cette oreille. Oui, il veut ,dit-il "couper CE magnolia qui lui cache la vue"." Quelle vue?" une rocaille sauvage qui elle-même fait en partie obstacle au panorama ,bien visible par ailleurs, de la véranda.
Il s'agit alors d'argumenter:"un panorama a besoin de repères pour apprécier les distances, premier plan, second plan... c'est bien connu des photographes et autres spècialistes de la perspective. Non, Salim persiste et ajoute même qu'il "faut" (je dis bien faut et pas faudrait) couper le pin à gauche et tailler la haie à droite pour que le regard ne rencontre aucun obstacle.Bien sûr, la vue sur les toits de Nice et la mer à l'horizon est un très beau spectacle. encore plus, la nuit, avec les lumières...mais revenons au magnolia qui au lieu d'argumenter vainement, offre chaque matin, deux ou trois fleurs somptueuses dont l'éclatante blancheur n'a d'égale que celle de la peau des geishas. Insensible. Salim ne les remarque pas.
Tout cela pour vous dire:"sauvez le magnolia!" et signez la pétition:
Je m'oppose à la décision de M. Salim de couper le magnolia qui lui barre la vue de la rocaille
laquelle rocaille elle-même fait obstacle au panorama de la ville de Nice.
P-S Sur le toit du MOMAC et selon les angles, des cadres et des ouvertures servent d'encadrement à des vues de Nice. Encadrer: OUI. Couper: NON.
Je signe la pétition:

Monday, July 07, 2008

Qui a dit?

Par hasard à la télévision je tombe en arrêt sur un petit homme en train de faire cette déclaration:
"Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit..." et de dodeliner de la tête avec un sourire béat comme ces chiens que les "beaufs" mettent sur la plage arrière de leur
voiture. La France est en bonne voie. La France va mieux.
Encore un peu et l'on nous suggèrerait de ne jamais consulter en médecine; nous pourrions mourir en ignorant nos maladies ,plus rapidement et il n'y aurait plus besoin de"sécu"!
Le petit homme dit que la France va mieux. C'est sûrement vrai puisqu'il le dit. Vous ne vous en êtes pas aperçu? Allons, bon ,pourtant il n'y a plus de grèves...puisqu'on ne les voit plus.

Monday, June 30, 2008

La suite en images



















































Et la fleur du magnolia s'est ouverte ce matin pour me souhaiter une bonne journée.















Il se passe toujours...


Au-dessus de la mer, le ciel n'a pas de frontière et les rochers sont griffés comme la peau des élephants. Les coquelicots et les graminées soupirent doucement bercés par la brise et les cailloux chauffés par le soleil roulent doucement sous les pas des randonneurs admiratifs...Eze, Saint-Jean Cap Ferrat resplendissent tels des joyaux dans leur écrin.Au bout du sentier, La Turbie et après, la garrigue: lavandes, pois de senteur, genêts, pieds d'alouettes .lLes oiseaux migrateurs ont quitté l'endroit ils volent sous d'autres cieux...
Nice, je passe devant le Musée d'Art Moderne. Une affiche signale l'expo de Richard Long. La spirale ne m'inspire pas mais je tente malgré tout l'aventure. je ne regrette pas; il règne une ambiance très particulière quelque chose d'indéfinissable. Le dépouillement des lieux et le recueillement des visiteurs correspondent à la démarche du createur, nature et culture savamment entremêlées on ne distingue plus la copie de l'original et d'ailleurs la distinction est-elle bien nécessaire?Richard Long est un créateur solitaire qui arpente la planète et réussit à retrouver les sensations et la magie des "Arts premiers".
" Même quand il ne se passe rien il se passe toujours quelque chose" John Cage.
Je posterai la suite des photos sur mon prochain message. Problème de connexion.

Friday, June 13, 2008

Thanks so much

De retour du marché Saint-Pierre où j'ai accompagné Brigitte à la recherche de tissu éponge pour recouvrir ses transats (passionnant n'est-ce pas?) je devine à demi-mot la NOUVELLE du jour: NON, NO, NO, NIET!!!! Les Irlandais ont réussi à faire respecter la Démocratie à ces chefaillons qui veulent décider du sort des nations! La journaliste envoyée spéciale, précise bien qu'ils sont surtout fiers d'avoir pris la parole pour tous ceux qui n'ont pas eu droit au référendum et un Irlandais de préciser que l'argument brandi par les politiques français pour les orienter vers le oui n'avait fait que les conforter dans leur conviction de refuser ce traité de Lisbonne. Il faudra dorénavant tenir compte de ceux qui ne contentent pas de signer sans vérifier le contenu d'autant plus quand ce contenu est présenté de telle manière qu'il ne peuvent pas le comprendre. Mais ,dans le fatras des informations il y a toujours de quoi surprendre. Jean-Marie Le Pen se réjouissant de la nouvelle et tenez-vous bien parce que, dit-il " les irlandais veulent rester irlandais ce qui est à mourir de rire! Les irlandais tout simplement font preuve d'un grand civisme, ils veulent s'inscrire dans une Europe qui tienne compte de l'opinion des européens tout simplement et considèrent que lorsqu'on propose un référendum la proposition doit être à la fois claire et satisfaisante pour tous. Merci à l'Irlande dernier rempart de la démocratie européenne!

Sunday, May 18, 2008

Le temps de prendre le temps...

Au journal de 13h Jeanne Moreau qui fête gentiment ses 60ans de carrière:
"Le temps qui passe" dit-elle " ne me chagrine pas, il faut savoir prendre le temps et ne pas regretter de n'avoir rien foutu (sic), car on fait beaucoup quand on ne fait rien..."
Ensuite elle parle du sommeil et déclare lire ses rôles avant de dormir et les connaître à son réveil. Pas pressée, mais radieuse un bel exemple de sérénité.
Peu après, un homme politique dont je ne préciserai pas l'orientation lançait à son adversaire;"il ne faut pas perdre de temps et mettre plusieurs réformes sur le chantier. Vous aviez l'habitude de faire les réformes les unes après les autres. Nous n'avons plus le temps il faut aller vite!
Aller vite? Pourquoi?La rapidité serait-elle une assurance de bonheur?Le temps passe tout seul, quoiqu'il en soit . point n'est besoin de l'accélerer, il passe... et dans quatre ans on verra bien comment cela se passera.

Friday, May 16, 2008

après l'EXPO

Depuis plusieurs semaines, je projetais de me rendre à la BnF pour l'Expo Sophie Calle sans trouver le loisir de mettre mon projet à exécution. Hier soir enfin profitant des séances du jeudi en nocturne .Je me lance direction rue Richelieu pour vérifier si ce :"Prenez-soin de vous" serais à la hauteur de mes espérances.
Suite à une lettre de rupture qui lui est adressée par son amant se terminant par l'injonction devenue le titre de l'expo , Sophie Calle met en route une démarche artistique sur le thème :"Les malheurs de Sophie". Mise en vitrine de son intimité à travers la publication de cette rupture d'un lien amoureux. L'agacement provoqué par cet acte exhibitionniste l'emportera-t-il sur le plaisir qui en découlera?
Les 107 femmes sollicitées jouent le jeu. La première, Florence Aubenas ne fait pas dans la dentelle et balance allègrement la lettre à la corbeille de "Libé" sans autre forme de procès( nous verrons au final que ce n'est pas forcément la plus mauvaise des réactions). De toutes ces analyses, il faut bien faire une sélections et retenir les plus marquantes.
Jeanne Moreau ,met en pratique ses talents d'actrice, sa classe personnelle dans le style à la fois empathique et distancié qui la caractérise. ça me plait beaucoup.
Elsa Silberstein, pleure toutes les larmes de son joli corps et lit la lettre comme si elle lui était adressée.Immergée dans la touche Benjamin Constant, ce qui est surprenant de la part d'une actrice de sa génération. Mais on connaît son hypersensibilité...
Mazarine Pingeot, en bonne Normalienne qui se respecte, en fait des tonnes et commente aux guillemets près chaque signe de la missive.Plombant!
La maman de Sophie, voit le pire qui est évité: sa fille ne verra pas ,le Démon de Midi venu, son amant la quitter pour un tendron...ce qui , selon elle, eût été bien plus blessant.Et, de toute façon sa fille tellement, belle, intelligente et talentueuse rattrapera sans difficultés la situation.
Je passe sur les multiples interprétations: le commissaire de police (très sympathique), l'avocate prête à défendre la victime, l'institutrice de maternelle qui recyle la lettre en conte pour ses élèves.Etc, etc...
Le défi. Une vengeance. Ce"prenez-soin de vous" tellement trivial et malvenu dans semblable circonstance qu'à lui seul il justifie l'occupation de la superbe salle Labrouste pendant près de 3 mois! mais est-ce bien là une love affair? cette histoire n'intéresse pas queue (pardon) les femmes .Parmi les spectateurs on remarque des hommes qui semblent très concernés.
Alors, Sophie est peut-être dans une entreprise de manipulation et l'injonction nous était destinée à nous pauvres spectateurs. Voilà pourquoi Florence aubenas a bien fait de la jeter à la corbeille cette lettre qui n'a pour seul but de nous faire visiter la salle Labrouste et vérifier que Jeanne Moreau est toujours aussi épatante. Défi réussi.

Wednesday, April 02, 2008

A nice place







Blancs comme neige



Sous un champ de narcisses



Les deux caniches...



Thursday, March 20, 2008

EDEN




Ma question du jour: " Qu'est ce qu'un endroit paradisiaque?" Notez bien la différence avec, qu'est ce que le paradis? Donc, je reviens à ma question. Vous seriez peut-être tenté de répondre: "c'est un endroit où il fait toujours beau." Ce n'est pas le critère que je retiendrais pour ma part. Un endroit paradisiaque, est un endroit où il est possible chaque soir ,d'être surpris par le coucher de soleil. Alors, me direz-vous, s'il y a un coucher de soleil c'est que le temps est ensoleillé...Admettons, je dirais alors que ,lorsqu'il n'y a pas de coucher de soleil à cause des nuages on arrive à imaginer ce que serais ce fameux coucher de soleil. Je suis peut-être un peu "obscure" mais je me comprends. Ensuite je dirais que malgré le bonheur qu'il y a à vivre dans un tel endroit on n'aimerait pas y vivre tout le temps. Vous me suivez de moins en moins, je le sens bien. Tant pis ,troisième critère dans cet endroit on peut être bien, tout seul. "Quelle horreur ! "me direz-vous:" "le bonheur; ça se partage..." Et là ,je vous réponds que vous avez une idée "religieuse" du Paradis. Mon paradis à moi il est profane. Et en plus ,cet endroit existe, je l'ai trouvé alors, vous voyez...

Wednesday, March 19, 2008

Le Café de la Plage


Il y a eu l'époque où l'on déjeunait au "Café de la Plage", non seulement pour profiter de sa situation au soleil face à la mer, vue imprenable sur les Iles de Lérins, mais aussi et surtout pour la mousse aux trois chocolats qui avait fini par s'installer comme un rituel à la fin du repas. Un beau jour elle a disparu de la carte et l'explication avancée par le serveur nous a laissés sur notre faim, au sens propre comme au sens figuré. Depuis, les lieux de détente se sont succédés mais aucun n'a réussi à s'imposer avec une telle évidence. la mousse aux trois chocolats du " Café de la Plage s'inscrit dans le carnet des souvenirs inoubliables.*


souvenir inoubliable: bien sûr, je l'ai fait exprés.

Monday, March 17, 2008

Saturday, February 09, 2008

Question sur la couleur

Les pensées spontanées peuvent paraître saugrenues, ne serait-ce que parce qu'elle sont spontanées, pourtant elles méritent un peu d'attention.Ce matin il m'est venu celle-ci, comme une question:"Pourquoi continue-t-on à dire tableau noir alors que le tableau est réellement vert et pourquoi dit-on rouge à lèvres quand le rouge est noir?
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Dimanche passé était le premier dimanche du mois; à cette occasion les musées sont ouvert au public j'en ai profité pour faire une visite au Musée du Centre Pompidou, histoire de revoir les chefs d'oeuvre de la peinture comtemporaine dans leur nouvelle classification. Le premier tableau qui s'impose par sa présence charismatique est une oeuvre de Soulages que j'avais eu l'occasion de revoir récemment à la Fondation Maeght lors d'une exposition intitulée:"le noir est une couleur."Tiens...comme une réponse à ma pensée spontanée!
J'arpentais allègrement la première galerie et revoyais non sans émotion des tableaux d'Yves Klein, Alechinski, Malévitch je découvrais la mariée de Nikki de St Phalle, une oeuvre de Jean-Michel Basquiat à l'étage supérieur: Kandinsky , Chagall, Delaunay(Robert et Sonia)... deux heure plus tard à saturation et après avoir fait une assez longue pause devant la série de georges Rouault intitulée "peintures inachevées" je quittais les lieux à la nuit tombante me promettant de revenir pour éviter l'overdose.
Et maintenant il me vient une autre question qui découle de la première: "n'y-a-t-il pas un danger à annoncer trop clairement la couleur?" pour être franche cette question n'est qu'un prétexte déguisé afin d'aborder un sujet que j'avais envie d'évoquer depuis longtemps; Enfin... depuis une semaine ou deux.Un film qui est, à mon avis, un des plus réussi de ce début d'année il a quitté l'affiche au bout d'une semaine. A cause du sujet qu'il abordait et je pense pour avoir annoncé trop clairement la couleur. Quel dommage pour ceux qui ne l'ont pas vu!
Je vais le résumer à ma manière et je le rebaptiserai "Checkpoint"
Deux jeunes femmes irakiennes vont au village acheter 3 poulets pour fêter une circoncision. Elles semblent heureuses avec leurs enfants à l'idée de ce repas en famille. pourtant le pays est occupé par les marines de l'armée américaine et les irakiens doivent se plier aux contrôles effectués aux checkpoints par les marines pour surveiller la population. Les soldats américains plaisantent entre eux, occupent l'espace, se déplacent sur fond de paysage désertiques s'interrogent sur leurs raisons d'être là, dans un climat de convivialité rustaude. Les irakiens tentent de vivre le plus normalement possible dans ces conditions. Il y a ceux du jihad qui veulent défendre le pays et reçoivent des ordres de mission. Tout tourne autour de cette bavure révélée par le Times magazine. Deux hommes du jihad obéissent à un ordre et font exploser une bombe télécommandée par un téléphone portable au moment du passage d'un camion des marines l'un d'eux est tué, le bataillon animé d'un désir de vengeance en gage une tuerie qui fera 24 morts parmi les familles innocentes.Femmes et enfants sauvagement exterminés à bout portant et pourtant aucun parti pris, chacun est montré avec ses souffrances les marines qui semblent programmés à tuer sans états d'âme font d'horribles cauchemars et les irakiens ont le sentiment d'assassiner leur propre peuple comme dans les tragédies grecques, tous sont pris dans l'engrenage de la violence et de la haine chorégraphié à distance et sans le moindre risque par des gouvernants irresponsables et meurtriers. Bien sûr, on a tous réfléchi à l'inutilité de cette situation mais ce film rentre dans le détail des réactions humaines d'une manière si subtile qu'il est un plaidoyer in contournable contre les guerres et la haine en général.
Battle for Haditha: c'est son titre.

Wednesday, January 30, 2008

INTO THE WILD

La forêt. Retrouver un espace que les hommes n'ont pas investi. La nature n'est pas sauvage. La loi de la jungle ne va pas vers la destruction mais vers l'équilibre, on le constate en observant l'écosystème; le hasard n'existe pas. Tout a un sens.
La déforestation est une folie, un acte sauvage et destructeur:
" Basically, it is a simple équation: if the annual cut in a forest exceeds the annual growth it spells trouble."
Le respect de la biodiversité relève du simple bon sens. Mais le bon sens disparaît quand le profit devient une finalité.
Les arbres tombent un à un ,et avec eux, les animaux qu'ils abritent. Il restera toujours quelques humains pour protester. Quelques hommes qui se battront pour défendre la nature.

Un beau film: "Into the wild" de Sean Penn.