Wednesday, April 26, 2006

Launderette again

Le trip borne internet de la "laverie" est sur le point de devenir un rituel. A l'heure où le soleil se couche, je prends mon ordi sous le bras comme d'autre leur sac à main pour l'apéro; Hier, j'ai racheté le recueil de nouvelles d'Etxebarria en poche pour le relire et ma foi j'apprécie toujours autant sa manière de se situer entre psychologie et psychanalyse l'air de rien sans faire de vagues. La nouvelle qu'elle a intitulée:"seule" me touche toujours autant. J'en ai d'ailleurs déjà parlé dans un message à propos de "borderline", mais c'est surtout cette rencontre avec le chien de l'ex-copine de son ex-copine que je trouve émouvante; Alors un peu de pub pour Lucia maintenant que" aime-moi por favor" est édité en 10/18. Faites vous ce plaisir et courrez l'acheter!

Tuesday, April 25, 2006

My funny launderette

A juan les pins, la laverie est un lieu fascinant. un véritable microcosme de la planète. On y rencontre toutes les nationalités, tous les âges, toutes les classes sociales; j'étrenne ma carte wi-fi et je suis en compagnie de jeunes addict( à l'informatique) de langue anglaise. Habituellement, je fréquente ce lieu pour faire ma lessive de fin de séjour, en ce moment j'inaugure une nouvelle utilisation du lieu et je profite de la borne internet. Pour un coup d'essai je vais en rester là A bientôt, mon retour à Paris est imminent.

Monday, April 10, 2006

Sunday, April 09, 2006

Dernier jour en Guyane.

Après le petit déjeuner, un tour au marché d'Oyapoque trop rapide pour faire des achats et d'ailleurs entre tongs plastique, tee-shirt , hamac ou autres babioles on pense déjà à reprendre le chemin du retour traversée du fleuve récupérer la voiture à St Georges et retour sur la fameuse route de tous les dangers comme une grande entaille dans la forêt amazonienne. Une halte à Cacao pour visiter ce village construit par une communauté laotienne. un endroit charmant reposant, j'ai envie de dire civilisé. Le marché très coloré offre fruits légumes ,vêtements et confections artisanales de vieilles laotiennes en costumes traditionnels tiennent leurs stands. Là ,on a envie de faire des achats, c'est un bout d'Asie à portée de main.La soupe et les plats typiques servis sur de grandes tables rustiques abritées de parasols seront notre dernier repas; nous sommes à peine surpris de retrouver Eliane et son amie avec lesquelles nous avions partagé le bain de boue mémorable du Sinnamary déjà il faut se quitter après échange d'adresses et promesse de s'envoyer des mails et des photos.
Sur le parking de l'aèroport je fais rapidement le transfert valise sac à dos, échange du short contre le jeans et petits objets de toilette. Mes ciseaux à ongles resteront en Guyane dans ma précipitation j'ai oublié de les remettre dans ma valise et ils sont repérés au contrôle des bagages cabine.
Voilà, une petite trace d'un voyage dont on revient un peu différent avec un nouvel éclairage sur la planète. Chaque voyage apporte une étoile supplémentaire dans le ciel de notre intimité. La Guyane m'aura apporté une étoile qui ferait le bonheur du plus ambitieux des orpailleurs.
Rendez- vous pour d'autres ètoiles . En attendant reprise du blog quotidien.

Saturday, April 08, 2006

Le sentier botanique et le saut Maripa.

Une halte à Oyapoque au Brésil, pour déposer les sacs à l'hôtel avant l'ultime excursion. L'endroit est totalement "trash" rues défoncées vaste terrain vague où l'on patauge dans la terre rouge, ambiance entre la fête foraine et le bidonville pour le coup on ne rechigne pas à embarquer avec nos deux compagnons de la veille plus deux gendarmes en escapade week-end avec femmes et enfants le guide et le piroguier. le saut Maripa est un vaste espace, en cette périodes les rochers sont très apparents et quand nous descendons pour voir l'endroit de plus près , cest un peu comme une séance d'escalade à Fontainebleau, les clandestins en plus qui roulent des tonneaux remplis de je ne sais quelle denrée de contrebande se souciant de nous comme d'une guigne. Après un pique-nique fort sympathique ti'punch et compagnie sur une belle plage ombragée, la randonnée s'annonce comme une briseuse de sieste mais nous sommes là pour ça. La chaleur est indescriptible dans la forêt, comble d'ironie j'ai laissé ma gourde je talonne le piroguier qui a une bouteille d'eau et comprend ma détresse. Toutes les essences sont réunies , de l'ebène vert à l'amarante en passant par le wacapou et le bois serpent tout est observable y compris les nids de mygales énormes au bord du sentier même les traces d'orpaillages sous forme de tuyaux ou d'outils abandonnés ponctuent notre exténuante promenade, les enfants râlent mais suivent en se faisant porter sur les épaules de leurs parents à tour de rôle.
Le retour est interminable le piroguier fait des haltes multiples et je commence à envier Georges et Marie qui ont zappé la randonnée et sont partis à l'hôtel 2 heures plus tôt. quand j'arrive enfin à l'hôtel on m'a changée de chambre impossible de me faire comprendre à l'accueil. La femme qui tient la liste des clients ne fait aucun effort pour me venir en aide et je me retrouve après une heure d'attente dans une chambre sordide qui me fait presque regretter le campement; la promenade du soir sur place après le repas à la "churrascheria" ne relève pas le niveau Sur une sorte de stade une équipe féminines de footballeuse obèses se démènent comme des diables tandis que les jeunes adolescentes en tenue bariolées étalent leurs charmes en quête de preneurs généreux. Nous goûtons malgré tout aux glaces qui font partie de la sortie. Retour à l'hôtel avec Marie après avoir tourniquoté dans les rues défoncées et mal éclairées, Tant pis pour la chambre sordide quelques heures de sommeil seront les bienvenues.

Sunday, April 02, 2006

Dîner et nuit au campement

ça y est! Nous avons trouvé le piroguier qui va nous déposer au campement sur les bords de l'Oyapock à une vingtaine de minutes de St Georges, nous dînerons et passerons la nuit avant le circuit prévu jusqu'au saut Maripa. Nous nous attendons à trouver quelque chose de très rustique. Marie en veut à Georges qui dit-elle l'a embarquée dans cette galère! Le coucher de soleil sur le fleuve habille le paysage d'une belle lumière irréelle, la température est "presque" agréable.Le temps du trajet la nuit est tombée: surprise! le campement est là. Des bungalows en dur, une grande tente carbet.Après une petite grimpette par un sentier grossièrement pavé nous prenons possession du bungalow qui nous est réservé. A l'interieur: un ventilateur sur pied, 3 couchages( lit 1 place, rudimentaires) une moustiquaire à la fenêtre et comble du confort les sanitaires, douche-wc entièrement carrelés. Nous ne tardons pas à déchanter, la chasse d'eau ne fonctionne pas , la douche coule goutte à goutte et nous ne tardons pas à nous trouver dans l'obscurité l'énergie solaire a ses limites. Georges galant prend le lit dont les lattes sont défaillantes. Et la soirée est partie pour une crise de fou-rire Marie a remarqué que son caleçon baîllait outrageusement, plus tard c'est mon paréo qui se débine alors que j'essayais maladroitement de fermer le volet, la maglite m'éclairant par en-dessous autant de scènes cocasses qui la mettent en joie! elle se sent tout d'un coup moins abattue. Un vieux guyanais nous a mijoté le repas du soir à la manière locale précédé comme il se doit du ti'punch; Pascal et Stéphane qui sont hébergés sous le tente nous accompagnent ainsi que Denis notre guide sympathique et féru de botanique . La conversation est bon enfant . De l'autre côté du fleuve, la ville d'Oyapoque est dans la fièvre du vendredi soir . La musique disco arrive jusqu'à nous amplifiée et la voix des animateurs de karaoké qui tard dans la nuit continuera de perturber notre sommeil. Georges a ouvert la porte pour rafraîchir l'atmosphère mais les moustiques sont là qui nous harcèlent. C'est au choix le bruit et les piqûres ou la chaleur intenable sans ventilateur. Il faut se mettre d'accord nous finissons par fermer porte et fenêtre et nous nous endormons épuisés.