Monday, February 28, 2005

The last crumble

Ne vous étonnez surtout pas si le texte n'a aucun rapport avec le titre!
C'est seulement pour tenir ma promesse.
Ce matin, je me suis réveillée à 5h 20 Je me suis levée la lune était aux trois-quarts pleine, quelques fenêtres déjà allumées comme des yeux grands ouverts dans l'obscurité, un taxi silencieux, des passants chargés de sacs de voyage éclairés par les réverbères, le froid qui traverse la vitre; une sensation d'apaisement de calme un peu étrange comme un privilège réservé à ceux qui se trouvent à contre courant de l'heure. Baguette et croissant surgelés, bol de café avalé dans la tiédeur du matin naissant en attendant que l'activité des premiers remuants vienne mettre fin à cette douce parenthèse.
The last crumble, oui la dernière miette celle qu'on ne laisserait pour rien au monde: THE LAST CRUMBLE.

Sunday, February 27, 2005

Hier et aujourd'hui

Hier était une journée cinéma: Vera Drake au MK2 Quai de Seine. Première grande sortie depuis que je suis immobilisée. C'est un film qui fonctionne pour plusieurs raisons. Il se situe à Londres dans les année 50 et le décor est méticuleusement recréé. les acteurs jouent juste à la fois sobre et chaleureux. les questions soulevées vont largement au-delà de ce qui pourrait apparaître comme la question principale;à savoir: est-ce condamnable d'aider des femmes en détresse à avorter? Dans le contexte de l'époque un tel acte était sanctionné comme un crime. La loi a évolué à ce sujet, mais les mentalités ne suivent pas. Pour certains l'avortement reste un acte criminel et c'est bien entre autre le problème que Mike Leigh a le mérite de soulever, la loi ne suffit pas à construire l'éthique individuelle.
A 21 h c'était la soirée de remise des " Césars ". Bien conventionnelle depuis quelques années.Plusieurs récompenses attribuées au film de Abdellatif Kechiche, "l'esquive", voilà qui remet les pendules à l'heure; du cinéma qui travaille sur la langue, la tolérance, l'amour au sens le plus noble et le plus large.
Aujourd'hui, le soleil a fait son apparition sans toutefois réussir à faire fondre la mince couche de neige qui recouvre la pelouse. Il fait encore trop froid. Lilith a déserté le canapé du salon pour venir faire une sieste sur la chaise longue côté jardin son corps dessine la lettre Q la tête dans la
queue l'image n'est pas trés réussie mais la vision suggère l'approche du Nirvana. Il me reste un crumble à mettre au four, je jure de ne plus faire de pâtisserie pendant au moins...une semaine! et plus si affinités avec l'écriture. Prochain titre de blog: the last crumble. A SUIVRE.

Saturday, February 26, 2005

RUPTURE

Hier soir, je relisais le plaisir du texte de Roland Barthes et j'ai été frappée par ce passage:" Il paraît que les érudits arabes, en parlant du texte emploient cette expression admirable: le corps certain. Quel corps? Nous en avons plusieurs; le corps des anatomistes et des physiologistes, celui que voit ou que parle la science: c'est le texte des grammairiens, des critiques, des commentateurs des philologues(c'est le phéno-texte).....
Le texte a une forme humaine, c'est une figure, un anagramme du corps? Oui mais de notre corps érotique. Le plaisir du texte serait irréductible à son fonctionnement grammairien (phéno-textuel), comme le plaisir du corps est irréductible au besoin physiologique.( Page 26 Points Essais).
Pourquoi cette citation?
J'essaie de comprendre pourquoi, j'ai eu cette rupture d'écriture.Les problèmes techniques de connexion internet ne suffisent pas à expliquer cette sècheresse d'inspiration et/ou du désir d'écrire. La rupture du ligament croisé immobilise mon esprit autant que mon corps.
Si ces considérations quelque peu littéraires ne vous ont pas trop ennuyé,je vais parler d'une autre rupture. Rupture de la conversation au téléphone. En ligne avec Fiona, ce matin devisant de tout et de rien, et soudain un mot de trop...incompréhension: rupture. Elle a raccroché et me voilà à m'interroger sur la fragilité de la communication. Un mot mal choisi, mal interprété et c'en est fait du plaisir de la conversation. Le silence ....C'est peut-être la solution.

Friday, February 25, 2005

Rêver

Quand j'étais enfant j'adorais me coucher pour rêver.
"Vous êtes sur Euronews: le journal." Le porte-parole du Vatican s'est exprimé... No comment. De l'utilité du Pape dans notre société. Plus que jamais il faut se coucher pour rêver.

ZUT

Eh bien, ce genou, le voilà qui me joue des tours. Il semblerait que l'affaire soit plus délicate que prévu. Voilà plus de trois semaines que je fais de la pâtisserie pour meubler le temps. Gâteau au chocolat, tarte aux pommes, crumble, madeleines, crêpes, je deviens imbattable! Désolée mais je perds tout sens de l'humour et de la poésie. Mon corps me trahit. Je ne vais pourtant pas me laisser faire. Boiteuse à vie, ce n'est pas dans mes ambitions. Je suis révoltée par les gens qui ne respectent pas leur corps. A ce propos, la mode des piercings, liftings, et autres manipulations du corps ou du visage sont à mes yeux des actes d'automutilation insupportables.On admet que certaines tribus pratiquent le tatouage, le port de bijoux comme les colliers des femmes-girafes, la perforation des narines à des fins esthétiques ou au service de coutumes tribales qui s'inscrivent dans des croyances permettant peut-être de maintenir l'équilibre d'une ethnie.Dans la société actuelle, ce genre de pratiques me semble davantage relever d'un déséquilibre individuel.A demain.

Tuesday, February 08, 2005

So strange a journey!

Buenos Aires la Boca
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Entre Buenos Aires et le parc des glaciers la Patagonie traversée par une route toute droite et une terre plate et aride peuplée d'animaux étranges comme les guanocos (entre gazelle et lama) et les tatous.

Le parc des glaciers
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Le parc des glaciers avant d'atteindre Ushuaïa offre un spectacle grandiose: les glaciers les plus rapides du monde descendent la cordilière des Andes et s' arrêtent dans le Lago Argentino. Le bateau avance doucement vers le mur de glace...


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On a traversé une petite forêt pour arriver à la baie O'Nelli


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Après une marche d'une heure le Lago Escondido, un petit paradis...

Monday, February 07, 2005

On my blog again.

Je ne crois pas aux miracles,et pourtant... Voilà plusieurs jours que je galère avec cet incontrôlable ordi et voilà qu'en plein désespoir et contre toute explication rationnelle il se remet à fonctionner.Je remercie mes lecteurs rares mais il faut bien le dire de qualité pour leurs commentaires. A Anonymous Lolo, je promets de publier très prochainement, quelques photos de mon voyage en Patagonie.

Au fait, puiqu'il semblerait que le cinéma intéresse mes lecteurs je voulais voir justement "La marche de l'Empereur" il faut dire que la rencontre avec les pingouins de Magellan quand on traverse la réserve protégée de Punta Tombo est quelque chose d'unique. On peut voir pas moins d'un million de ces oiseaux qui s'assemblent sous les arbustes. Les jeunes qui sont nés l'année d'avant muent et restent deux semaines sur terre, le temps que leur plumage d'adulte pousse ils sont exténués par une longue marche depuis l'océan et le jeûne qui leur est imposé: loin de la mer, pas de nourriture. Dans le film, ce sont des manchots Empereur de l'Antarctique, ils ont un mode de vie et de reproduction très proche de celui des pingouins de Punto Tombo. Le réalisateur a voulu montrer, le combat que mène ces oiseaux dans un milieu où chaque instant est une lutte pour rester en vie et donner la vie. Les paysages sont grandioses blocs de glace sous tous les éclairages mais il y a un déséquilibre entre ce que l'on montre et la représentation, un peu trop "carte postale". Les voix de Romane Bohringer et Charles Berling sont parfaites.


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Tuesday, February 01, 2005

Le café Malongo

Dix sept heures trente(quelle précision!) je m'arrête au café Malongo, rue st André des Arts, endroit incontournable pour les amateur de ce breuvages où les effluves vous titillent les narines, le garçon un asiatique raffiné me propose un carré de chocolat:"juste pour le plaisir..." dit-il en s'excusant. La clientèle ce soir est jeune et branchée et m'inspire quelques réflexions sur la mode actuelle. les pulls ou tee-shirts dénudant les épaules portés sur un débardeur c'est sympa mais je ne trouve aucun attrait aux jeans qui descendent sous les fesses quand on s'asseoit laissant apparaître un string qui a l'air d'être là par erreur! Quand aux tenues inspirées des seventies je les ai trop portées pour les trouver attrayantes. Je n"ai pas mangé le carré de chocolat,mais je reviendrai pour le plaisir de voir le garçon et pour le parfum...du café.