Monday, March 27, 2006

L'Oyapock et la ville d'Oyapoque

Le départ pour l'excursion. Le saut Maripa, le plus redoutable; ici en période sèche.

Un passage clandestin vers le Brésil;


le campement, sur le bord du fleuve, côté Guyane.

Wednesday, March 22, 2006

tout a une fin

on embarque valises et sacs à dos, après l'excursion sur l'Oyapock et le séjour à Oyapoque la ville frontière du Brésil on ne reviendra pas à la case ; embarquement direct à Rochambeau (aéroport). Au revoir aux zébus tranquilles et à la matoutou, aux caciques dans les arbres et au crapaud qui a élu domicile dans les w-c bis de l'appentis!
La route est belle. Il n'y en a pas des tonnes en Guyane: matoury, Roura direction la frontière du Brésil. Arrêt prévu chez Papadillo, un restaurant carbet très apprécié; ensuite il faut s'attaquer à un tronçon de route qui a mauvaise réputation, racket détournement de voitures agression de toutes sortes; la gendarmerie surveille; Sur le bord de la route des carcasses de voitures.
Arrives à St georges de l'Oyapock il faut trouver un parking sûr pour mettre la voiture à l'abri. on se jette sur nous pour nous proposer différents services: parking, pirogue, hébergement...il ne faut pas avoir l'air perdu, sous peine de se faire rouler.
George a trouvé un parking sûr. Nous l'attendons Marie et moi dans une cahute au bord du fleuve; L'endroit est miteux les habitants du village en tenue bariolées et tongs de plastique offre un avant goût du Brésil, de l'autre côté du fleuve. Puis il faut négocier avec les piroguiers pour nous rendre au campement où nous allons passer la nuit. Nous en trouvons un qui fait l'affaire et nous voilà embarqués pour la dernière excursion.

Tuesday, March 21, 2006

Dans l'ordre

Pour ceux qui veulent lire mon journal de Guyane dans l'ordre chronologique, il faut démarrer dans les archives Janvier 2006 en marge à droite. Dans le blog comme aux Paradis" les derniers sont les premiers! le titre est La Guyane... et après, suivi de L'Enfer vert. Bonne lecture!

Monday, March 20, 2006

le paradis en images

A travers les palmiers le voilier nous attend.
Le chemin qui conduisait à la prison. Sans palmiers à l'époque! Arrivée en catamaran
La plage des Bagnards sur l'île Saint Joseph

Sunday, March 19, 2006

Une journée aux îles du Salut

Le Jeudi, s'annonçait très glamour, croisière en catamaran aux îles; départ de Kourou et voir enfin, l'eau transparente et azuréenne des caraïbes qui fait tant défaut sur le littoral dans les fleuves les criques et les marais.Passer de la pirogue au catamaran, c'est déjà approcher le paradis! Enfin, la mer bleue à perte de vue, direction les îles, c'est comme un retour à la civilisation; Je me contredis peut-être, mais le bain de nature quand on est tellement pollué par le confort n'est pas si évident à supporter.
Sur le pont,accablés par la chaleur éblouis par la lumière aveuglante du soleil qui plombe à la verticale lunettes noires et visières sont de circonstance. Le Capitaine suit les courants et les vents, pendant que les passagers se laissent aller à la douceur de la croisière .
on commençait à se sentir en famille sur le voilier alternant expositions aux soleil et repos à l'ombre sur les banquettes confortables quand l'île saint joseph a montré le bout de son nez. Devant notre enthousiasme à la vue de ce paradis, le skipper a mis un bémol en nous précisant qu'à l'epoque du bagne, les île étaientnues de toute végétation, entourées de courants redoutables et l'eau si bleue étaiet infestée de requin de quoi remettre les pendules à l'heure!
( à suivre)

Saturday, March 18, 2006

A la case

Quand Georges rentre du travail, il prend le balai dans l'appentis qui est aussi la douche et les toilettes bis et il chasse très méthodiquement la poussière et les petits débris de végétaux qui recouvrent le carrelage de la véranda sous le regard attentif de la matoutou toujours perchée dans la charpente. C'est un rituel qu'il reproduit avant de partir au travail, sans oublier le séjour là, sous le regard de Marie, qui après lui avoir beurré ses tartines continue de noircir les pages de son cahier. Enzo et Lili, les enfants du voisins partent à l'école la main dans la main. J'entends leurs babillages Enzo protecteur, il doit avoir environ sept ans et Lili sa soeur, un peu plus jeune que lui. Ils font preuve d'une touchante complicité. Ils attendent un moment, en contrebas la voiture qui ne tarde pas et les embarque pour les déposer à l'école .Là, au beau milieu de la campagne guyanaise, je peux enfin prendre conscience du temps qui passe, et ce n'est pas inquiétant. Je retrouve la saveur des choses qui m'entourent. On pourrait appeler ça, revenir à l'essentiel.

Friday, March 17, 2006

La crique Gabriel

En Guyane, le mot "crique" désigne une rivière. Près du village de Dacca, non loin de Roura, la crique Gabriel est un lieu magique. On l'explore, comme il se doit en pirogue, accompagnés par l'éclat bleu électrique des morphos(les papillons que l'on trouve en quantité) et le cri des oiseaux qui ressemble à un langage humain sous l'arceau de verdure se cachent des trésors: le bois de rose au parfum si particulier, les pousses de bambous coupées à la machette par Serge notre guide et les gousses suspendues aux branches que l'on fait exploser en donnant un coup sec pour libérer une fleur. Ce qui est plaisant en Guyane, c'est qu'on ne peut échapper à l'écotourisme.
J'ai retrouvé Eliane et Claudette que j'avais déjà rencontrées à Sinnamary. Il y a une convivialité qui se crée à revoir les mêmes personnes. On en oublie la chaleur et les difficultés de l'environnement et on sympathise en toute décontraction!
En période sèche, il faut descendre de la pirogue à certains passages, le fond racle les cailloux. Tout se passe dans la bonne humeur.La magie de la nature est une récompense inestimable!

Wednesday, March 15, 2006

Les nuits équatoriales

Je prends des anti-paludéens. Même si je ne vais pas très profondément dans la forêt primaire, je ne tiens pas à prendre de risques.Les effets du malarone sont pourtant , comme on dit plutôt "indésirables" et je suis depuis quelques jours réveillée la nuit pas seulement par la chaleur ou le bruit du ventilateur ou les moustiques assez peu nombreux, mais par des douleurs abdominales( un serpent dans les entrailles) assez désagréables. Fort heureusement, la crise passée, tout rentre dans l'ordre assez rapidement. Un soir donc réveillée par la crise et après un passage précipité aux toilettes, je me brossais allègrement les dents quand un OGNI Objet gluant non identifié me passe sous les narines comme si il avait fait un départ de Kourou! c'était une sorte de reinette qui réveillée par la lumière manifestait sa désapprobation...Ce genre d'incident fait partie du quotidien. Les insectes, batraciens, petits reptiles et autres arachnides font partie de l'environnement. Je me suis recouchée, l'excursion à la "Crique Gabriel" était programmée pour la matinée.

Fleuve, arbres et autres belles choses






La présence fascinante des arbres en Guyane!

Thursday, March 09, 2006

Retour à Macouria

Après la nuit au carbet flottant, le réveil à sept heures les oreilles encore retentissantes de l'étrange concert des singes hurleurs et la tête bizarrement habitée par l'ambiance nocturne du marécage c'est le petit déjeuner avec les restes de pain grillé pour faire oublier qu'il est rassi les incontournables et délicieux maracudjas (fruits de la passion) et le café ou le thé approximatifs...Et une fois encore rembarquer sur la pirogue avant la chaleur , profiter de l'éveil de la faune et admirer une dernière fois les jacinthes d'eau, les nénuphars et les plantes épiphytes en fleurs. Reprendre la voiture au parking . Le trajet au retour se fait le plus simplement, je suis en terrain connu. Arrivée triomphante à la case sous les applaudissements de Marie qui me reçoit comme si j'étais la plus remarquable des aventurières.