Monday, December 07, 2009

desintox

Au risque d'en agacer plus d'un, (encore faudrait-il qu'au moins deux me lisent!) je vais tenter l'éloge du film qui cette semaine a le plus déçu les amateurs du cinéma de JJ comme "stranger than paradise" ou "dawn by law" considérés par les cinéphiles comme les fleurons du cinéma indépendant US. Le réalisateur fait une expérience qui relève de la résistance aux schémas habituels qui tiennent le spectateur en éveil à grand renfort d'armes, de téléphones mobiles et de sexe...expérimentons un polar:"no gun, no mobiles, no sex" et pour ce qui est des mobiles prenons-le au sens propre comme au figuré; les ingrédients sont là: le gangster et ses allié(e)s,la pin-up, les messages codés, les mots de passe, les chambres d'hôtel, les lieux désaffectés, les taxis, les trains les avions.Le rituel des deux expressos dans des tasses séparées.Pesque deux heures à attendre une hypothétique précision de l'intrigue, une clef qui apporterait un repère bercés par une musique lancinante. Rien.Agaçant, hypnotique, soporifique. je me surprends à faire une micro-sieste juste avant l'enlèvement de la blonde interprété par l'aristocratique Tilda Swinton.Jarmush avec ce film est clairement dans l'expérimental et il déçoit ceux qui aiment le cinéma indépendant car enfin même un bon cinéphile ne va pas au cinéma pour dormir.Il attend de l'action, des émotions de l'excitation pas de temps à perdre.Réfléchir aux dérives du cinéma qui joue sur l'addiction à la manière de la junk-food sur l'adolescent affamé voilà qui ne convient pas du tout au spectateur était-il besoin de vérifier? A bientôt Jim pour un film qui réveille mais au moins un film "indépendant".
P-S A la fin de la séance et le rang derrière, un spectateur était profondément endormi, a ses pieds un petit tas de pilules bleues...(véridique et totalement surréaliste)
THE LIMITS OF CONTROL réfléchissez au titre!

Wednesday, November 11, 2009

le délicieux Serge

Le 5 novembre au cinéma "MK2 Beaubourg" Serge Bromberg présente son film: l'Enfer d'Henri-Georges Clouzot en avant-première.
Le public n'a rien d'anodin. Il flotte dans la salle une ambiance proche de celle que l'on ressent dans les lieux de culte où les croyants se réunissent pour célébrer leur religion. la salle se transforme en lieu du culte avec pour revers les mondanités de ceux qui font semblant de croire et introduisent dans la religion une notion d'hypocrisie. J'ai à ma droite une paire de ces individus qui parlent "gros sous" , aléas de la production et visiblement "se la pètent" mais il faut toujours une exception qui confirme la règle .
Après une brève introduction du réalisateur non dépourvue d'humour concernant son les efforts de recherche qu'il a dû fournir en amont de la réalisation, nous assistons enfin à la projection de cet "Enfer" qui curieusement nous catapulte au "Paradis".
Certains (dont je fais partie) s'attendaient à un film construit à partir des 185 bobines de négatif soigneusement gardées dans les archives de "Bois d'Arcy". Lesdites bobines sans indications et sans aucun son rendaient impossible une telle entreprise. Tout le génie de Bromberg a été de ramasser soigneusement les miettes pour reconstituer au plus près ce que Clouzot dans sa folie, son délire mégalomaniaque "projetait"(tiens!) de réaliser.Ce qui en sort est à la fois une leçon sur le cinéma: tournage, montage, effets spéciaux, utilisation de la couleur,
et du noir et blanc, enjeux et difficultés de la réalisation rapport du réalisateur aux acteurs et par la même occasion une magistrale leçon de cinéma car au final on est en présence d'un objet unique et précieux qui nous laisse bouche ouverte et yeux écarquillés.
voilà pourquoi l'adjectif qui me vient est:"délicieux". en écoutant parler Serge Bromberg j'ai l'impression de déguster un macaron pistache-framboise après en avoir des yeux savouré les
couleurs; il tient la preuve que la sincérité est l'ingrédient indispensable à la réussite d'une oeuvre d'Art. Comme ce surréaliste qui terminait son roman par la phrase:"la beauté sera CONVULSIVE ou ne sera pas; le film de Serge Bromberg me laisse à penser:"une belle oeuvre d'Art sera pédagogique ou ne sera pas.

Thursday, October 29, 2009

a travers...











le gingko est encore vert. L'automne est en retard!




la calèche va partir et personne à l'horizon.
A travers les feuillages...mystère.




A travers les feuillages.





























L'AUTOMNE EST SOMPTUEUX au PARC des Buttes-Chaumont






















































Le début ou la fin de la balade...Regardez bien à travers les feuillages!














Saturday, October 24, 2009

Friday, September 18, 2009

Un regard certain

PARKING
Deux films qui redonnent au cinéma ses titres de noblesse.
Le titre ne résume pas vraiment le propos, mais il n'est pas inadapté.Il s'agit plutôt d'une histoire de gâteau. De gâteau au chocolat pour être plus précis et ce qui est curieux c'est le côté quotidien et réaliste de la situation. L'homme gare sa voiture etrentre dans "la" pâtisserie (celle, où il sait qu'il trouvera le gâteau qui lui convient) en même temps, il se demande s'il en prend deux petits ou un gros et s'il va prendre celui-là ou un autre. Absurdité des petits détails que je me permets de vous relater car dans le fond cela n'a aucune importance. Je vous entends:"arrête ne me raconte pas!" Mais je ne vous raconte pas ...ce gâteau va être le point de départ et le héros d'une histoire qui tient de la poésie revisitée en cauchemar. on voudrait que l'homme arrive chez lui mette les pieds sous la table et que soit dégusté ce gâteau enfin. mais voilà une voiture garée en double file bloque la sienne; Voilà le point de départ d'une succession d'évènements plus inattendus les uns que les autres; Je ne vous raconte pas. L'éclairage, le cadrage chaotique parfaitement adaptés font qu'on voit avec les yeux de l'homme et le temps s'étire mais sur une durée limitée à la réalité de la situation; le lieu reste toujours cet immeuble glauque et semi-désaffecté; on assiste à deux repas. Entre temps le gâteau posé sur le siège de la voiture a été malencontreusement écrasé et il en a racheté trois autres...ce n'est rien. Le film comme par miracle nous montre que la poésie est partout pourvu que le regard soit certain.
"Parking" est le premier long métrage de Chung Mong-Hong réalisateur taïwanais et on a le plaisir d'y voir le merveilleux Chang Chen. Présenté à Cannes sous le label:"Un certain regard". Seules quelques salles d'Art et d'Essai l'ont programmé. Coup classique.
Autre film iranien qui utilise brillamment la règle des 3 unités(temps, lieu, action) vous connaissez?
"A propos d'Elly" je ne dévoilerai pas le secret. Haletant et tragique. un tout petit mensonge peut dégénérer en drame.Le cinéma nous donne encore de grands films qui ne visent pas la rentabilité.

Tuesday, September 01, 2009

Monday, August 24, 2009

illustration en photo
















Quatre jours à Rome

Lecteur, ne sois pas étonné si mon récit ne respecte pas la chronologie. Je tiens à capter ton intêret et partager avec toi le meilleur de cette escapade...
De Nice à Rome il n'y a qu'un petit saut d'une heure en avion compagnie"low cost", le plus long est de se rendre à l'aéroport! Arrivée Rome Fiumicino(Leonardo Da Vinci).Bonne pioche en ce qui concerne l'hôtel, nous avons accès immédiat à la splendide basilique St Maria Maggiore et c'est en la visitant que nous commençons notre séjour. En effet, nous sommes éblouies par la beauté du lieu: marbres, mosaïques, statues, peintures nous ne cessons de baisser et relever la tête du sol au plafond.C'est, dit le guide, la mieux conservée des quatre basiliques paléochrétiennes majeures de Rome.Edifiée par le pape SixteIII(432-440),elle officialise le Culte de la Vierge,restaurée et agrandie au M-Age elle est flanquée du plus haut campanile de Rome complétée de 2 immenses chapelles sous la contre-Réforme l'architecte Ferdinando Fuga crée la façade d'inspiration baroque au 18ème s. Ton attention est en train de baisser, dehors il fait une chaleur à prier toute la journée histoire d'être au frais. Courage, dehors il y a des fontaines pour remplir sa bouteille et se rafraîchir...les 4 fontaines tout près de la Place du Quirinal la douceur de cette eau ne se raconte pas!
Descente vers la fontaine de Trevi: la fameuse. On cherche en vain Anita (Ekberg) et Marcello. Une armada de touristes avec leur appareils les policiers sont là pour interdire le bain: ce n'est plus la "Dolce vita". Je réalise que je n'irai pas au bout de mon récit je suis déjà fatiguée à l'idée de vous décrire la visite au Vatican: la basilique St Pierre, le Musée et la Chapelle Sixtine.
A PLUS TARD!

Sunday, August 23, 2009

The Roma touch

A l'ombre du Panthéon les touristes prennent des photos écrivent des cartes postales, dans les ruelles comme un remake de la"dolce vita" dernière retouche au maquillage...et à côté la Fontana Di trevi, la cèlèbre! Trastevere Santa Maria, élegantissime.




























Villa Borghèse
















la visite de la villa Borghèse est une bonne manière d'entrer en contact avec la "ville éternelle". Le parc qui l'entoure est un bel écrin de verdure et la vue plongeante sur les toits (dômes) de Rome et plus près la Piazza del Popolo donne un aperçu des beautés innombrables de la Cité.