did you say ugly?

C'était dimanche matin , je me trouvais devant un double-café sur les bords du canal St Martin. Toute à mes pensées, soudain un frôlement aussi délicat que celui qu'on imagine venant des ailes d'un ange une créature qui doit faire trembler d'envie la Joconde(désolée Léonard ) Un petit être à la face plissée me suppliait de lui céder une bouchée de mon croissant... Je me suis exécutée totalement sous le charme et j'ai remballé tous les poncifs sur les critères de l'esthétique prête à annuler ma réinscription à l'école du Louvre. décidément la beauté se cache dans les drapés, voilà au moins une idée reçue qui tient encore la route; En tout cas je classe cette créature dans mon dossier: "belles rencontres" et je vais relire l'Essai de Murielle Gagnebain " pour une esthétique psychanalitique" qui va prendre pour moi une saveur nouvelle;

canicule

j'ai passé une bonne partie de l'après-midi à écrire un chapitre intitulé canicule. Quand je relirai mon blog j'aurai la trace de ce moment que j'oublierais probablement sans cela. La mémoire est courte et c'est bien dommage! C'est le principal intérêt d'écrire un journal ou quelque chose qui y ressemble un blog par exemple, l'intérêt aussi de prendre des clichés même sans intérêt apparent, car l'intérêt vient après. Une histoire, quelle qu'elle soit, ne trouve sa valeur qu'à postériori. La canicule m'a inspiré quelques réflexions. D'abord et c'est une réflexion qui me vient à l'instant il n'y a plus que les jeunes qui montrent le bout de leur nez, la canicule est élitiste les médias sont peut-être responsables de ce phénomène après les ravages de la dernière canicule on ne tarit pas de recommandations aux personnes âgées ce qui génère une inquiétude exagérée et un comportement géré par l'anxiété. j' entends à l'instant des informations alarmistes à la télé, lieu de toutes les inquiétudes, le remède risque d'être pire que le mal idem en ce qui concerne la guerre au Liban.
Après-demain, je vais retrouver la Méditérannée pour mon plus grand plaisir ;pas de télé, les bains à volonté, la lecture, les couchers de soleil, les amis, quand je veux. La vie est belle. Merci la vie.

I love you

Quand on parcourt un blog, c'est le titre qui détermine le message que l'on va choisir de lire; voilà, le test. L'amour est ce qui attire le plus le lecteur.???. A ce propos, j'en profite pour vous donner mon avis sur le film "Paris, je t'aime" Dans une séries de courts métrages dont quelques uns sont réalisés par des auteurs confirmés (Gus Van Sant, Olivier Assayas ), il s'agit de raconter des histoires d'amour avec en toile de fond un quartier ou un arrondissement de Paris. cela va de la rencontre à la rupture en passant par l'amour vieillissant l'amour maternel pour arriver enfin au ooeur du sujet: le titre. Illustré par cette américaine venue découvrir la capitale avec l'idée préconçue qu'elle est la ville des amoureux, c'est à dire l'endroit idéal pour vivre une histoire d'amour, elle se rend compte en définitive qu'elle est tombée amoureuse de la ville elle-même. Belle pirouette. Le titre retrouve sa raison d'être. Au passage c'est la séquence qui se situe au cimetière du Père Lachaise qui m'a le plus touchée elle parle de la mort et rien n'est plus lié à l'amour que la mort. La mort des sentiments est la seule mort à déplorer la mort physique est autre chose. Voilà!. Moi, J'aime Paris.

le troisième trafic

Ce matin quand le responsable chargé du relevé du compteur des eaux m'a tiré de mon sommeil à 9 h, couchée largement après minuit après avoir convoqué des amis à une agape (oui j'ai consulté le Robert: n f!) puis avoir regardé la télé remonté le vélo( acte rituel depuis que la grosse chaleur me pousse à m'activer de crainte de m'écrouler), enfin restitué Orphée le chat, que j'avais "emprunté" à sa maîtresse, car rien ne vaut la compagnie d'un chat quand on hésite au sens quil faut donner à sa vie, j'étais très loin de mon quota de sommeil qui tourne autour des 9 heures(durée) à ne pas confondre avec les 9 h ci-dessus) OUF!!! est-ce une période que je viens d'écrire? Pour éviter de me remettre au lit je me suis embarquée à lire mes mails et me voilà avec le courrier de "Planète urgence" à réfléchir à l'achat des oeuvres d'Art aux pays africain troisième trafic après les armes et la drogue que l'ouverture du Musée des arts dits "premiers" a mis à l'actualité. "Libé" avait déja consacré quelques pages à ce sujet qui suscite pas mal de considérations sur le colonialisme, l'attitude du gouvernement face aux africains candidats à l'immigration en France et le droit de s'approprier des oeuvres qui sont le patrimoine d'un autre Continent. Selon Aminata Traore:" les trois cent mille pièces que le Musée du Quai-Branly abrite constituent un véritable trésor de guerre en raison du mode d'acquisition de certaines d'entre elles et le trafic d'influence auquel celui- ci donne parfois lieu entre la France et les pays dont elles sont originaires."Quant au Dr Sicard président du comité d'éthique il signale que: "le tort de l'Occident a été d'avoir réduit la fonction de l'art à un ordre seulement esthétique."

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.

les temps qui courent...

La canicule, un tsunami à Java, la guerre au Liban(encore), les problèmes de société multiples en France et plus généralement en Europe, les changements climatiques alarmants et je persiste à écrire des paragraphes sur les piscines, les films qui sortent, les "futilités" qui ne concernent que les nantis! Oui, et je pense même que c'est là, la meilleure manière de résister à la manipulation médiatique qui a pour résultat de faire sombrer dans la déprime ceux qui n'y prennent garde.

Quelle meilleure décision que de se mettre au frais dans une salle de cinéma pour contourner agréablement la canicule? le dernier film de Lucas Belvaux me tendait les bras et me voilà embarquée pour une réflexion bien plus efficace que celle que nous propose les informations truquées et lancinantes qui nous sont diffusées en boucle à la télé. La vie d'un jeune couple dans un contexte ouvrier présentée à la manière de Ken Loach avec une touche Pagnol autour des parties de cartes rituelles et un subtil concours de circontances autour d'un scooter rouge... Le film ne se raconte pas et on ne ressort pas joyeux après l'avoir vu; mais bien plus informés et stimulés que par un mois entier d'informations vaseuses deversées dans la TV-poubelle.

Aller au cinéma c'est faire de la résistance et refuser la passivité dans laquelle les médias menacent de nous enfermer.( c'était mon coup de gueule.)

comme je le sens...

Je viens de descendre en bas de l'immeuble décrocher mon vélo que j'avais laissé à la grille d'un arbre au cas où l'envie de faire un tour m'aurait chatouillée et pour éviter de le monter à bout de bras jusq'au 3ème étage, ce qui vu la chaleur est une épreuve dont je peux me passer. Il fait chaud à Paris et partout en France à des degrés différents mais qui ne font pas de jaloux. J'ai comme une petite nostalgie en me remémorant ce début de juillet à Saint-Clément et le bonheur d'être réveillée tous les jours à la même heure par le crépitement des cigales dans les pins qui amorçait un crescendo à vous mettre sur pied au quart de tour et plus tard la même musique provençale autour de la piscine par ces insectes gratteurs qui réussissent malgré tout à garder notre sympathie par quel mystère on se le demande...

Je n'arrive pas à illustrer mon texte de photos malgré les réclamations répétées à mon fournisseur d'accès ADSL, je suis assez furieuse car tout fonctionne normalement chez mes amis qui ont d'autres fournisseurs. Je vais donc vous décrire cette fameuse piscine source d'ennuis pour sa propriétaire et paradis pour moi qui n'en ai que les avantages. Avant la description les charges multiples pour une piscine impeccable: passer le robot tous les matins, nettoyer quotidiennement les filtres, on trouve quelquefois un campagnol noyé ou quelques libellules égarées. Toutes les semaines mettre des pastilles assainissantes et vérifier le Ph de l'eau, le plus souvent ramasser à l'épuisette les insectes, aiguilles de pins et autres végétaux que le vent ou la brise se charge de déposer à la surface ,nettoyer le dépot vert sur les bords etc, etc... balayer les dalles autour gérer les transats et parasols je passe sur les détails.

Description: vous êtes allongé sur un transat doigts de pieds en éventails (deux éventails) autour de vous pins , lauriers roses, rouges, blancs palmiers, hibiscus, au fond cyprès qui encadrent la scène chant des cigales quelques fleurs de laurier flottent langoureusement à la surface mettant en valeur le bleu des mers du sud qui rivalise avec l'azur du ciel et vous invitent à venir les rejoindre; vous ne pouvez résister tout au bonheur de vous rafraîchir et ce bonheur n'est pas perturbé par les inconvénients ci-dessus mentionnés qui reviennent à la propriétaire!

J'ai d'autres histoires de piscines. Par les temps qui courent, c'est de saison! Mais demain matins je ne serais pas réveillée par les insectes de Provence et j'ai du sommeil à rattraper. A bientôt.

bye bye nymphette

Immobile. tandis qu'autour de toi s'agitent les passants, ceux qui passent sans te voir, ceux que ta présence intriguent et ceux qui se doutent de quelque chose...Tu regardes l'eau du bassin ou tu fais semblant? et le regard chargé de rêve qui filtre à travers tes paupières est-il plus humain que celui d'une simple statue?
Seul le papillon de nuit posé au creux de ta cheville possède la réponse. Bye bye, nymphette, garde ton mystère toi qui a choisi l'apparence d'une statue.

le lendemain

Un concours improvisé. La jeune fille allemande prend un bain de pieds. Avec ou sans. A vous de choisir...