Wednesday, November 14, 2012

A l'arrache


Je m'ennuie...mais qu'est-ce que je fais là?
Trés drôle!!
ne t'endors pas! ils attendent...
Dimanche matin.Le Salon de la photo."just have a look".En ce
 qui concerne la pratique photographique pour la prise de vue j'adopte une démarche plutôt "roots"sans prétention artistique:entre photo souvenir et trace d'un moment qui a retenu mon attention.
Eux (les photographes sérieux),ils sont là avec leurs boîtiers prolongés d'objectifs interminables qu'ils arborent avec arrogance tels des prolongement phalliques de leur identité.
 

Avec un peu de dérision on peut cependant trouver un intérêt à cette vaste foire commerciale.

Tuesday, November 13, 2012

at the sea side

Le 7 novembre: est-ce bien utile de commenter...
Dans quelques heures, retour à Paris...
 







Sunday, October 14, 2012

Like Abbas K

C'est un film où il n'est nullement question de nature qui me donne envie de revenir sur mon blog.Un film qui a pour cadre Tokyo. Si Kiarostami fait partie de la liste des réalisateurs dont je suis inconditionnelle, j'ai bien failli louper ce bijou qu'il nous offre avec ce "like someone in love " étonnant.
Le sujet: un vieux monsieur en recherche de lolitas, le lieu Tokyo et la bande annonce n'encouragent pas vraiment à se précipiter. Mais c'est Abbas Kiarostami et on connaît son talent.
Une fois de plus, il nous surprend par son regard bienveillant, son habileté à rendre passionnants des moments de la vie ordinaire.De jeunes étudiantes dans un bar- discothèque échangent des propos sans grand intérêt. On comprend peu à peu qu'elles sont de petites "call-girls" au service d'un souteneur.Le sujet pourrait être scabreux....Mais ce qui nous attend est à l'inverse de nos prévisions.L'étudiante mandatée pour tenir compagnie à Watanabe fait faux bond à sa grand-mère venue exprès à Tokyo pour la voir et c'est semble-t-il à contre coeur qu'elle accepte le rendez-vous chez le vieux monsieur.
La lolita trouve l'appartement charmant et s'intéresse aux photos et à la peinture exposées dans le salon- bibliothèque du vieux monsieur.Visiblement mal à l'aise,elle meuble habilement, même si elle nous paraît maladroite, une conversation à bâtons rompus.Surprise par la délicatesse de son "hôte" qui lui a préparé une délicieuse soupe aux crevettes, elle décide d'accélérer le mouvement et d'en venir au fait.C'est là, que nous voilà embarqués vers une contrée aussi surprenante qu'inattendue.Le vieux monsieur n'est pas celui auquel on s'attendait: il est plein de délicatesse et très prévenant, à se demander si la jeune fille ne s'est pas trompée d'adresse.Les deux personnages nous offrent un tête à tête d'autant plus charmant qu'il s'annonçait improbable.
Le secret de cette réussite tient peut-être aussi au fait, que ce petit bijou de film respecte la règle des trois unités: Qu'en un lieu (Tokyo)
                     En un jour
                     Un seul fait accompli tienne jusqu'à la fin, le théâtre rempli.( selon Boileau, lui-même inspiré d'Aristote.)
Unité de lieu, de temps et d'action (aussi appelée unité de péril!)
Le péril? à vous de voir je n'en dirais rien.Pour ce qui est de la bienséance, elle est, elle aussi respectée : aucune scène osée, de la violence? un peu, quand même, mais noyée dans la tendresse et la douceur.   

Thursday, August 30, 2012

Retour au Jardin

Le Jardin...
Un jardin à l'anglaise. Cela veut dire un rapport à la nature en douceur ou peut-être en complicité.Une relation aux plantes qui respecte leur indépendance, leur droit à la fantaisie, à l'exubérance et qui implique un dialogue une connivence au gré des jours et des saisons.A Giverny, Claude Monet a créé un espace qui illustre cette philosophie.Un espace de terre et d'eau comme une palette vivante l'invitant à fixer sur la toile cette beauté de la nature vouée à disparaître.
Il est recommandé de visiter ce jardin au printemps.C'est la saison où les pétales, les feuillages gorgés de sève explosent comme un feu d'artifice sous les regards émerveillés des visiteurs venus des quatre coins de la planètes.
Faisant fi des conventions c'est sans hésiter que j'ai accepté cette petite virée que me proposait Aline, histoire dit-elle de roder sa voiture qui n'avait roulé qu'une Soixantaine de kilomètre depuis le mois d'avril. Alors, ce Jardin fin août à quoi ressemble-til?







Les poules aussi ont la tête en fleur!




 

Sunday, August 19, 2012

Prière à la sainte Vierge

Saviez-vous que toutes les prières ne sont pas autorisées?
Prier est un acte de Foi .En général,on prie dans un lieu de culte et souvent en musique
A Moscou, si vous êtes une jeune femme entre 20 et 32 ans vêtue de collants de couleur cagoule de couleur sur le visage priant la Sainte Vierge sur une musique punk, de chasser Poutine,il vous en coûtera avec beaucoup d'indulgence 2 ans de camp de travaux forcés comme au Goulag de l'ancien régime.
Elles sont pourtant Glamour ces "Pussy riot" et plutôt la guitare en bandoulière que le couteau entre les dents.Activistes, à la manière des militants de Green Peace, elles saupoudrent d'un brin de fantaisie la rigidité du gouvernement et de l'Eglise orthodoxe. Pas de quoi en faire un samovar; et pourtant l'affaire fait réagir le gouvernement américain qui craint pour la liberté d'expression en Démocratie.Enfin, faire un concert non autorisée dans la cathédrale Saint Sauveur de Moscou et chanter une prière qui demande à la Vierge Marie de chasser Poutine, quelle Héresie!!! Voilà qui justifie un procès en bonne et due forme et mérite sentence. Mission accomplie pour les "Pussy" pas si riot que ça mais qui ont bien atteint leur cible.
La Démocratie n'est pas encore au point sous certains régimes.
Quant à nous prions pour que la Vierge Marie nous aide à ne pas chasser les Roms!

Tuesday, July 03, 2012

Paroles de félin

8heures quarante-neuf.Elle a tendu le bras vers son smartphone qui lui sert de réveil sur la table de chevet, et c'est ce qu'elle a lu  sur l'écran après avoir appuyé sur la touche de droite qui anime la page d'accueil (comme ils disent...)Là, elle a réalisé que mon miaulement en mode "radio-réveil" venait d'interrompre un sommeil qui aurait pu(sans mon intervention) se prolonger jusqu'à en devenir de l'hyper-sommeil. J'ai eu droit à ma lichette de lait matinale...j'avais peur qu'elle oublie.J'ai bien entendu hier soir que ma maîtresse lui faisait les recommandations d'usage au téléphone: mon catmilk le matin, ma ration de croquettes light au gramme près, mes câlins, etc...j'en passe.Après le bruit de la machine, celle que Georges, la coqueluche Nespresso ne cesse de vanter avec son "What else?" qui à mon avis devrait être censuré, mais le CSA ne fait pas toujours bien son travail et je dirais qu'il le fait quasi jamais bien. Mais, passons...donc, elle a bu une tasse de ristreto, la capsule était noire je l'ai vue avec une tranche de pain grillé du pain complet HARRYS american sandwich, tartiné beurre-miel. Le miel? ne m'en demandez pas trop,du miel Bio sûrement...du miel de Paris! oui,oui vous savez que c'est nous les parisiens qui allons sauver les abeilles. Je les vois elles viennent butiner les fleurs sur le balcon,il y a même de la lavande! et le voisin lui, a un chèvrefeuille.Revenons au pain grillé.Après un verre de jus d'orange.Ils disaient l'autre jour à la télé, que c'est inutile de lire les étiquettes du jus d'orange. Brésil, Floride, Israël il font tous le tour de la terre avant d'atterrir dans votre supermarché!
Puis c'est le bruit des marteaux piqueurs qui m'a cassé les oreilles malgré le double-vitrage.C'est comme ça, à Paris en juillet-août, ils défoncent les rues pour abréger le séjour des touristes peut-être,c'est pas très "marketing".
Hier,je l'ai vue compulser le programme du Festival Paris cinéma.Si j'ai bien compris elle s'est tapé "les mystères de Lisbonne" de Raoul Ruiz,(4h30)un dimanche à 18h, il faut le faire!!!et hier, après le coiffeur, encore une fois je le sais parce qu'au téléphone, je l'ai entendue minauder:
"oui Ludo(c'est son coiffeur) ce serait bien lundi 16h...OK à lundi!". J'ai vu aussi qu'elle entourait au stabilo sur le calendrier du festival:"Nos années sauvages" de Won Kar Waï au 3 Luxembourg, et c'est juste à côté de l'Odéon où se trouve le salon de Ludo.
Je pense qu'elle va me "coucougner" comme elle dit à qui veut l'entendre et ma fois jusqu'au 9, retour de ma maîtresse chérie, je n'ai pas à me plaindre elle est plutôt "cool" ma...catsitteuse.   

Saturday, June 16, 2012

ENGLISH HUMOUR

Au Ciné Cité Les Halles, jeudi passé, Ken Loach était là pour présenter son film en avant-première; il a eu droit à une standing ovation avant même d'avoir ouvert la bouche...sobre et discret, il a trouvé pour conclure avant la projection,cette phrase très amusante "if you enjoyed the film : tell your friends.If you didn't...tell them anyway!"
Et" we did enjoy the film..."
"La part des Anges" déjà le titre est plein de promesses,chargé de cette polysémie que Ken affectionne; Un film qui démarre plutôt sérieusement sur fond de galère et de marginalité et se transforme doucement en comédie un peu déjantée mais subtilement joviale avec pour point d'orgue la découverte d'un whisky millésimé à la base de la curieuse intrigue dans laquelle nous voilà embarqués.Au passage, voilà l'explication du titre: les 2% d'alcool qui s'évaporent et que les initiés appellent:"la part des anges". Bien loin des fastes de Buckingham et du Jubilee de la Reine Ken Loach une fois de plus nous montre ces anglais qui ne passent pas leurs vacances à Balmoral. J'ai aimé le film et je vous en parle et si vous voulez en savoir plus: allez le voir.

Saturday, June 09, 2012

Avec Daniel on joue avec la lumière

Samedi
Après une visite à l'expo Debussy à l'Orangerie,il n'y a qu'un pas pour atteindre le Grand Palais où Buren a installé ses disques de couleur qui tamisent la lumière que la verrière leur envoie plutôt généreusement cet après-midi;
Tout en picorant une salade correcte bien que peu assaisonnée, c'est un plaisir de s'immerger dans cette ambiance ludique et étonnamment reposante.Une très bonne surprise, une parenthèse "zen" apanage de la vie parisienne...



  

Friday, April 06, 2012

En vrac

On dit qu'il y a un temps politique, un temps quotidien celui qui est censé être le temps ordinaire,un temps virtuel, un temps réel, un temps pour faire,un temps pour oublier...et maintenant, un temps pour bloguer. Deux mois se sont écoulés depuis mon dernier message. Le temps passe...
Les rares personnes qui a un moment ou un autre m'ont lue se sont découragées. Je fais moi-même l'expérience avec certains blogs qui faute d'être alimentés n'attirent plus mon attention.Je n'ai pas la fibre collectionneuse, et préfère la rencontre accidentelle avec mes improbables lecteurs, ça me convient parfaitement.
Aujourd'hui, je me sens d'humeur à bloguer un peu parce que je n'ai rien de spécial à dire et c'est bien là, la meilleure condition: prêter de l'intérêt à ce qui n'en a pas.Une sorte de micro-crédit de la littérature.Peu de risque de perdre beaucoup et peut-être démarrer quelque chose...une petite affaire.Exemple:

"Je t'ai donné les nouvelles en vrac..."
consciente d'avoir fait une rétrospective brouillonne et peu chronologique de ce qui avait fait:"le sel de ma vie"**depuis quelques semaines.J'ai cru bon d'apporter cette précision, au demeurant inutile,et lui(mon frère) à qui je m'adressais par mobile(téléphone)interposé de répondre avec son humour habituel:
"T'inquiète! quand je rentre, je prendrai un moment pour remettre en ordre."
On se fait du souci pour les siens.Ceux qui n'appellent que pour les très bonnes ou très mauvaises nouvelles;autant dire une à deux fois l'an! Comme on dit:"pas de nouvelles, bonnes nouvelles".Je l'avais appelé sur son portable à l'heure de la pause déjeuner, croyant lui voler un précieux instant de son "break" dois-je dire sa récréation de midi au travail. Il était en train de pique-niquer au Plan d'eau avec sa dulcinée, sous un soleil quasi-estival.Il faut dire qu'à Paris aussi le temps était magnifique, ensoleillé et estival.Rassurée j'ai abrégé d'un:" On se tient au courant! bisous!" et j'ai raccroché...
  
** les petites étoiles c'est pour signaler que j'emprunte cette expression à Françoise Héritier(elève de Claude Levi-Strauss)Elle était invitée à la GL(( émission sur la littérature)pour la sortie de son petit livre "le sel de la vie".Elle est professeur au Collège de France et d'une simplicité admirable.

Sunday, February 12, 2012

les maux pour le dire

Voilà qui fait débat depuis plusieurs jours, au risque de tourner en boucle.
Quand on dit que ce que l'on a dit est le contraire de ce que l'on a voulu dire tout en maintenant que ce que l'on a dit est une vérité universelle.
Le mot qui est à l'origine du débat est "civilisation". Les maux invoqués sont : l'oppression de la femme , la discrimination, l'intolérance, l'injustice...les mots sont porteurs de sens (sémantique) et certains plus complexes, méritent d'être employés avec la plus grande rigueur. Tous les mots ne se valent pas . Le mot civilisation serait-il supérieur au mot culture? Trêve de plaisanterie!
Pour donner une définition de civilisation on pourrait dire au plus simple que c'est ce qui fait que les hommes vont vers le progrès, qu'ils avancent...l'antinomie serait la barbarie, la sauvagerie...j'ai bien dit: au plus simple. Donc, la discussion est close puisque ce qui est barbare ne s'inscrit pas dans la civilisation comme un progrès a posteriori.Tous les peuples ont connu des épisodes de barbarie et d'autres de grandeur. Tous. Nous avons traversé des révolutions sanglantes, des guerres fraticides, des génocides; au cours de l'histoire on rencontre des pratiques effrayantes: les sacrifices humains, le cannibalisme, l'esclavagisme, le colonialisme et bien d'autres... maux. Alors, on peut laisser courir la provocation ou l'ignorance (parrhésia) qui consiste à affirmer que: je cite" toutes les civilisations ne se valent pas" mais pointer le fait que des horreurs, ont eu lieu aussi, dans une "civilisation" qui se déclare supérieure et tomber dans le piège n'est-ce pas en réalité mettre en évidence que piège il y avait?
Inutile de nommer qui que ce soit. Celui qui a tendu le piège ne mérite pas tant d'honneur et celui qui est tombé dedans ne réclame pas la célébrité.

Entre Nature et Culture:
Quant à tous ceux qui grelotent parce que la température est un peu négative ce sont les touristes russes qui nous donnent des leçons de relativité. Ne perdons pas contact avec la nature le confort nous fragilise.Quittez le cocon la couette et allez au ciné voir le dernier Naomie Kawaze:"HANEZU, L'ESPRIT DES MONTAGNES" bien plus planant et surprenant que MILLENIUM ou le court métrage de Sophie Letourneur: "LE MARIN MASQUé" qui est la preuve en noir et blanc que les choses les plus banales méritent d'être vécues...ou pas  ! Preuve aussi que la mémoire peut nous jouer des tours!

Wednesday, February 01, 2012

les liaisons chaleureuses

Il fait froid à Paris, très froid, un froid à rabattre la capuche et remonter
le cache nez...
Entre Pigalle et le Sacré Coeur, Place Charles Dullin, vous trouverez le Théâtre de l'Atelier
C'est là que Monsieur John Malkovitch a décidé de vous surprendre en présentant à sa manière "Les liaisons dangereuses" de Laclos .Dans la version cinématographique de Stephen Frears il interprétait le rôle du Vicomte de Valmont dans une version très fidèle à l'oeuvre littéraire.Quelques années plus tard, nous avons intégré quelques nouveautés dans notre mode de vie télephone mobile, ipad, e book, et cafetières Nespresso, bref le monde aurait-il changé? Que sont devenues les relations amoureuses? Comment le libertinage s'exprime-t-il?
En ce sens le résultat que nous présente John Malkovitch est d'une grande richesse.Ce qui au siècle de Laclos(seconde moitiè du 18ème) s'exprimait  dans les circonvolutions d'une prose épistolaire est représenté de manière charnelle et quasi-paillarde par les courbes des corps dénudés qui s'adonnent à la représentation joviale de la luxure. Et cependant, force est de constater que le texte d'origine est scrupuleusement respecté.Résultat: on rit...mais tout en riant on se demande si cela ne va pas un peu trop loin et si l'on n'est pas en train d'assister au sabotage de quelque chose de sacré. Le travail n'est-il pas un tantinet iconoclaste?
Ces jeunes acteurs débraillés  gesticulent et chahutent le texte sans pour autant se libérer du phrasé théâtral auquel nous sommes habitués.Nous voilà perplexes et même un peu inquiets; L'affaire n'est pas encore dans le sac!
La Marquise de Merteuil qui reste en notre mémoire sous les traits de la froide blondeur d'une Glenn Close en robe de Marquise est ici représentée par une garconne brune toute de noir vêtue slim et stilettos...le grand écart dans le casting! idem pour le Vicomte de Valmont redingote et chemise dépenaillées, foulard noir et coupe pétard...Ces deux là, se démènent bien et habitent singulièrement leurs personnages respectifs.
Malgré tous ces doutes ces questionnements l'évolution finale de la pièce nous renvoie à
nos "classiques" .Preuve que les rouages du libertinages s'ils ont changé de style n'ont pas changé de fond. Beau travail ! et merci Sir Malkovich pour cette chaleureuse soirée au théâtre! 
   

Saturday, January 21, 2012

Au Soleil

SOLEIL, TOI sans qui les choses ne seraient que...ce qu'elles sont...

C'est bien de commencer l'année AU SOLEIL!