Sunday, August 21, 2005

Nothing special

La péniche passe l"écluse. Il fait beau. C'était un dimanche matin du mois d"août, il ya quelques jours. Aujourd"hui, le ciel est désespérément gris et la température a chuté. Tout à l"heure je vais prendre le TGV direction Côte d''Azur. Je sais que j'aurai plaisir à retrouver le Canal St Martin quand j'aurai fait le plein de soleil et que les bains de mer deviendront routiniers...
NOTHING SPECIAL. .I won't forget you. R-V in september.

Saturday, August 20, 2005

Thursday, August 18, 2005

HELP!!!

Je suis dans une situation critique sur le point d'être agressée, je vais y laisser ma peau et je crie:"AU SEUUU...cours!" ma voix se casse sur la dernière syllabe et je me réveille brutalement la bouche ouverte, le son coincé au fond de la gorge, ce rêve je l'ai fait cent fois et maintenant il me vient à l'esprit. Pourquoi?
Etxebarria ( Lucia ) est vraiment la plus douée des écrivaines de sa génération, je viens de terminer son dernier recueil de nouvelles intitulé "Aime-moi, por favor; titre original : una historia de amor como otra cualquiera.
Une petite précision en bas de page: Même ensemble, elles sont seules. La treizième nouvelle a justement pour titre: seule, c'est une petite merveille et celle que je préfère. L'air de rien elle milite pour la psychanalyse contre la psychiatrie ( c'est FOU) de nos jours ce que les gens sont encore mal informés à ce sujet à mélanger les deux démarches! Pour vous donner un aperçu, un petit passage de cette nouvelle:
"....c'est comme ça qu'elle m'a dit qu'elle allait voir un psychiatre et qu'il lui a prescrit des médicaments parce que ça n'allait pas bien dans sa tête... Je lui ai demandé: mais qu'est-ce-que tu as? elle m'a répondu: Borderline ...Et je lui ai dit: Bon, tu vas m'emmener pour me présenter à ce psychiatre, je veux qu'il m'explique ce que c'est que borderline... mais moi je ne trouvais pas trés normal qu'on bourre de comprimés une fille de vingt ans,borderline ou pas borderline...
Je vous laisse découvrir ce recueil.
Le rapport avec mon rêve, ça c'est du domaine de la psychanalyse! et il y en a sûrement un. Il me vient comme conclusion que le rêve est le meilleur médicament. Mais la chose la plus dangereuse est de prendre ses rêves pour des réalités. Les fines mouches de rétorquer:" le rêve n'est-il-pas l'expression d'un désir inconscient? "La réponse est dans la question. Il faut trouver le désir dans le rêve.AU TRAVAIL!!!

La Villette a nice place



Rouge dans le bleu du ciel.
La fontaine aux lions.

IMAGES

Babouche fait sa sieste sur le rebord de la fenêtre . Qué calor!!!!


Sieste sous le tilleul. Le hamac en plongée. Il manque le chant des cigales.

Friday, August 12, 2005

salle obscure

Je vous ferai grâce de l'évènement qui m'a poussée à appliquer in extremis la recette que je vien s de vous communiquer. Le plus pratique pour moi était de me rendre au Gaumont Opéra en partant du Métro Château-Landon. Le film qui se présentait :"La porte des secret" traduction de "skeleton key" . Le résultat s'avère un ratage, c'est un thriller sans finesse qui utilise les ficelles du genre sans aucune psychologie. Il n'en reste pas moins qu'il est situé dans les bayous de Louisiane ce qui me rappelle un voyage plutôt sympa, et la présence de Gena Rowlands compense agréablement la pauvreté de la réalisation. Il y a toujours quelque chose à prendre.
JE VAIS LIRE LES AVIS DES SPECTATEURS DANS LE MAGAZINE DE L'INTERNAUTE.

unpleasant mood

A propos de mon blog on m'a fait remarquer à plusieurs reprises qu'il suggérait un état dépressif... Bon. Je n'écris sûrement pas pour déprimer les lecteurs. Peut-être cette couleur "bleu des mers du Sud" donnera-telle à mes propos un peu de douceur, c'est tout ce que je souhaite. Quoiqu'il en soit, écrire est un réel plaisir: que ceux qui ne connaissent pas cette satisfaction en soient persuadés!
Voilà dix jours que je suis à Paris, et je n'ai pratiquement rien écrit, étrange paradoxe que celui de se refuser un si grand plaisir, la réalité est beaucoup plus complexe. je sens déjà qu'une partie des lecteurs lâche le morceau. Il y a la rapidité de la pensée qui sans cesse fait qu'une pensée en chasse une autre, certains contournent le problème en utilisant un dictaphone. Mais voilà je ne supporte pas le son de ma voix. Entendre ma voix me mets dans la position d'être étangère à moi-même, et c'est quelque chose d'insupportable. Là, une autre partie des lecteurs me lâche, il n'en reste plus beaucoup... peut-être ceux qui ont le même problème. Il doit bien y en avoir quelques-uns.A tout cela s'ajoute le risque que l'on prend à être lu et dépossédé de son texte ce qui n'est pas le moindre inconvénient.
Aprés toutes ces élucubrations, je vais donner une petite recette de zenitude à ceux qui n'y aurait pas pensé ou du moins à ceux qui la connaissent mais ne l'utilisent pas.
Recette pour voir un film sans se prendre la tête:
Choisir une salle qui programme au moins trois films dans un qartier agréable. se rendre sur les lieux sans souci de l'heure par le moyen le moins stressant ( vélo, par exemple ) . Regarder le film qui vous intéresse, s'il y a une heure d'attente prendre une conso au bar du coin. ne pas hésiter à voir un film qu'on avait moyennement envie de voir; on a parfois de trés heureuses surprises. Voilà. Je vais d'un tour de roue appliquer ma recette, je vous donnerai le résultat!

Saturday, August 06, 2005

style télégraphique

Lever trés tôt, déjeuner, se recoucher.
Se relever, classer le courrier, lire les mails.
Monter au 8ème, attraper Orphée sous le lit, le masser pour le rassurer, le descendre au 5ème,
Donner les consignes à Lilith pour éviter la "baston"
Faire un tour aux Galeries (Lafayettes) pour une fois très peu fréquentées. Sous- sol, 1er, 2ème, 3ème éreintant!essayer des chaussures, sniffer des parfums, regarder les fringues et les babioles.
Un arrêt plus que nécessaire Au Starbucks avenue de l'Opéra, café macchiatto saupoudré de vanille et de cannelle en glanant des bribes de conversations;
Reprendre le métro à la station Pyramides sortie à Château- Landon sous quelques gouttes de pluie...
S"écrouler sur le canapé et pas le courage d'en dire plus...
DERNIER FILM VU:
La moustache de Emmanuel Carrère qui avait fait: Retour à Kotelnitch.
Quand on aime on ne voit que ce que l'on a envie de voir, on ne voit pas la moustache de celui qu'on aime et bien sûr s'il la rase pour nous surprendre on ne s'en aperçoit pas. A prendre comme une métaphore qui illustre subtilement le thème de l'incommunicabilité. Vincent Lindon est très crédible dans le rôle du moustachu sans moustaches!

Wednesday, August 03, 2005

L'après Juillet

'ai beau vouloir passer au-dessus de ce qui marque le temps, porter une montre dont le cadran est tellement illisible qu'elle n'a d'autre fonction que de décorer mon poignet, regarder l'heure le moins souvent possible pour ne pas être esclave du temps qui passe, je réalise qu'à défaut de me repérer aux heures ce sont les mois qui me servent de bornes pour baliser mon parcours dans le temps. Ce mois de Juillet à Juan laisse la trace d'une étape sereine au coeur de l'été, ponctué par des visites qui m'ont évité de tomber dans les avantages d'une solitude à laquelle il est dangereux de s'habituer . Trop paresseuse pour faire de ce mois de juillet un compte-rendu chronologique, je me contenterai de retenir les moments les plus heureux: les petits déjeuners sur la terrasse et les repas du soirs éclairés par les photophores, les baignades le soir au coucher du soleil quand la masse des touristes après une journée de plage la peau gorgée de sel et de soleil se décide enfin à quitter les lieux laissant la plage il faut l'avouer un peu sale mais si paisible qu'on oublie les mégots qui traînent car le soleil couchant nous caresse la peau avec la même douceur qu'il caresse les plumes des mouettes;je retiendrai aussi cette inoubliables sieste dans le hamac à l'ombre du tilleul bercée par le crépitement lancinant des cigales, les haltes du soir sur la pelouse de la Pinède pour écouter comme une messe nocturne le concert de jazz sans débourser un centime. Et maintenant de nouveau Paris au mois d'août et peut-être le temps de reprendre mon blog ...