"Ne sois pas con!", je lui ai répondu ( ou plutôt, j'aurais dû lui répondre) car en vérité je me suis laissé aller (et pourquoi pas?) à une réaction beaucoup moins minimaliste et bien moins effica ce, un flot de paroles à peine maîtrisé pour bien souligner à quel point la remarque était déplacée; cette injonction avait déjà pour but de m'interdire toute réaction un peu trop vive. Au lieu d'obtempérer j'en rajoutais une couche. Une femme qui se respecte doit être douce de la même manière qu'un homme ne doit pas pleurer et être fort. C'est dit!
Avant-hier, je suis allée au Salon de l'agriculture et c'était une première en ce qui me concerne. Histoire de vivre après Chirac , Sarko et les autres des moments intenses et surtout parce que Cath et Jicé m'ont proposé de me joindre à eux en nocturne pour faire d'une pierre deux coups: visiter et déguster un colombo au restaurant antillais.Beaucoup de monde, beaucoup de bruit et des produits de "terroirs" à vous donner le tournis.
Hier, en feuilletant les livres à la librairie du MK2, une de mes activités dominicales favorites, j'apprends que Tennessie Williams est, ou était mort, étouffé , dans son hôtel de New-York en avalant le bouchon d'un flacon de médicaments (plus exactement un collyre pour les yeux) on a, il semblerait retrouvé d'autres médicaments moins inoffensifs, ceux-là, dans sa chambre...en tout cas, je vais relire ou lire quelques unes de ses oeuvres et regarder quelques uns des films qu'elles ont inspirés. Au passage, je me souviens de ce film pas très connu avec Marlon Brando: "l'homme à la peau de serpent" de Sydney Lumet, une merveille! A revoir...mais si ce qui est vrai pou la peinture l'est aussi pour l'écriture qu'en est-il de mes petits etats d'âme?"
Picasso aurait dit: "un tableau n'existe que par celui qui le regarde." Je crois qu'il a raison
