Wednesday, August 15, 2007

TRASH

Comment je suis arrivée à ce titre? l'affaire est assez compliquée. Les nuits se suivent et ne se ressemblent pas; Avant-hier: nuit blanche, probablement la consommation de Nespresso (je me suis réapprovisionnée en capsules) n'est pas innocente; En tout cas comme je le présageais après avoir regardé la télé jusqu'à minuit j'ai comme on dit "récupéré mon retard" en dormant 9h et demie. Il faut préciser que je suis tombée sur ARTE devant un film d'Agnès Varda considéré comme la quintessence du film féministe soixante-huitard! Valérie Mairesse tient le rôle principal le rôle de la baba-cool qui chante dans une communauté hippie."L'une chante l'autre pas" c'est le titre....Ensuite, là, avachie sur le canapé ne sachant que penser: "le film est -il complètement ringard? ou bien contient-il d'éternelles vérités sur les rapports de couple? et rebelote. Je suis restée à mon corps ne défendant plus grand chose à regarder un rea lity-show que je m'étais juré de boycotter: l'île de la tentation; là j'ai eu la réponse à mes interrogations: à savoir qu'il est toujours possible d'anticiper la catastrophe en ce qui concerne les relations de couples et ma foi, c'est une solution comme une autre...Finalement, il n'y a que la confrontation qui apporte des réponses et du coup j'ai dormi du sommeil du juste. pardonnez-moi les expressions toutes faite mais elles sont bien pratiques. Alors. TRASH. Et bien j'ai cherché le sens dans Harrap's avant de l'employer et ce n'est pas tout a fait celui qu'on lui donne actuellement enfin au sens "british" : choses sans valeur, camelote. f (b) Littérature de f camelote.US détritus, immondices. Donc, en me réveillant ce matin et au spectacle qui s'offrait à mes yeux consternés il me vint ce vers que je n'identifiais pas : "Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle..." et là je me dis: "voilà qui exprime la situation à la perfection" ce cher Baudelaire résonne en moi; Mais comme la culture est :"ce qui reste, quand on a tout oublié. Impossible de me remémorer le titre du poème; C'est là qu'intervient le mot trash, je devrais dire garbage; je tape :Baudelaire ,et voilà toute la documentation qui surgit: les fleurs du mal. LXII SPLEEN et voilà que j'imprime : .......Quand la pluie étalant ses immenses traînées

D'une vaste prison imite les barreaux.....

Oui ,internet la sublime poubelle où l'on peut puiser le pire et le meilleur. Alors puisons le meilleur à l'image de ces géniaux fouilleurs de poubelles qui ont l'art de trouver des trésors au milieu des détritus.

En attendant et puisque le ciel est toujours bas et lourd je vais me précipiter au MK2 pour voir le dernier KIM-KI-DUK : Time. Toujours la même histoire!