Tuesday, October 24, 2006

NOCTURNE


Au Centre POMPIDOU, jeudi soir Yves Klein: Bleu, corps immatériel.
Le Musée en nocturne avec Laurent, une escapade comme un chemin des écoliers avec l'envie de faire une rencontre artistique. BINGO!
Ambiance très Zen, en accord avec la couleur annoncée. 6ème étage au bout de l'escalator. Le circuit est construit sur 3 étapes: 3 territoires à explorer.
IMPREGNATION:
Ce bleu qui s'intitule IKB, international klein blue le voilà qui avant même d'entrer nous saute au yeux entre l'agression et la caresse. Puis déposé sous toutes les textures, rugueuses, lisse, spongieuse, il nous imprègne, nous imbibe, nous possède; C'est gagné, quelques photos animées, vidéos, commentaires sonore documents; Maître Klein était professeur de Judo et connaissait le Japon. Cela ne fait aucun doute le minimalisme est présent l'esthétique nippone aussi; le circuit est hypnotique nous sommes prêts à aborder le territoire suivant:
ILLUMINATION
Après le bleu vient le rouge, revu à travers le rouleau, je dis bien le rouleau. M. Klein n'utilise pas le pinceau c'est un parti pris. Le rouge qui se matérialise devient chair, couleur de la peau; Enfin...pour moi c'est "framboise écrasée" de nouveau à tester sur toutes les surfaces. Au passage. Pourquoi les arpenteurs de Musée sont-ils aussi sérieux? La peur de manquer de respect pour l'artiste; A mon avis il serait plutôt ravi de voir que l'ambiance est "fun". Je pouffe comme une collégienne en collant mon oreille au petit haut parleut qui dans le dossier de la banquette diffuse l'avertissement du peintre sur le contenu de son oeuvre, Je glisse un regard latéral vers Laurent qui poffe lui aussi. Mais POURQUOI SONT-ILS aussi SERIEUX?
INCARNATION:
Désolée pour la couleur. Je n'ai pas de doré et pour Yves le jaune revisité c'est: OR.
Toutânkhamon, les trésors Mayas. Veinard!! des panneaux travaillés à la feuille d'or : la valeur de l'oeuvre ne fait aucun doute!
Alors , il faut explorer la flamme. Architectures; murs d'eau traversés par la flamme. LE CORPS FLAMBOYANT! Yves laisse tomber le rouleau et s'empare du lance flamme et là il exulte. Pas sexuel, juste sensuel. Tu charries Yves ou c'est moi qui ai mal lu 5 leçons sur la psychanalyse!
Des filles nues superbes qui s'enduisent le corps de peintures comme des pinceaux vivants et toi en smoking (pour être digne d'elles ) qui leur donne ordre de se rouler sur la toile. Pas sexuel?
On te pardonne volontiers le déni. On tient compte du contexte. Aprés tout c'est ta sensualité à toi et tu es un grand bonhomme.
VERDICT des 2 spectateurs qui ont bien ri.
TA DEMARCHE est COHERENTE.
TU es un VRAI artiste. ON T'AIME.
PS:Dans l'espace librairie de l'exposition nous sommes tombés en arrêt devant le comble du lmauvais goût. Une boîte contenant des produits de bains commercialisés par Séphora à la couleur bleu KLEIN. Il doit rigoler dans sa tombe lui, qui n'avait rien contre le mauvais goût.

Brancusi



Sur le parvis, il y avait cette jeune personne aux collant verts qui regardait la pub Benetton et sous le parvis, l'Atelier de Brancusi si discret que personne ne descend les marches pour lui faire une petite visite. Et pourtant c'est une révélation de beauté de calme et de volupté; on resterait là, étonné, comme dans une église sauf qu'ici ce n'est pas Dieu qui nous élève mais la rencontre avec la pureté des formes et de la matière. Le beau est la splendeur du vrai.

Thursday, October 12, 2006


DANS PARIS
Un film rare, qui montre une famille décomposée en grand désarroi.Et oui avant la famille recomposée il ne faut pas oublier la famille décomposée. Donc le pére( Guy Marchand) au plus bas mais plein d'attention pour ses deux grands fils qui ne lui sont pas très reconnaissants de son affectueuse patience de père solo qui teste jusqu'où on peut aller trop loin dans la tendresse que nous inspire nos enfant. Un Romain Duris surprenant de justesse et de raffinement dans le rôle du fils dépressif et suicidaire. Un Louis Garel jubilatoire en frère déjanté mais pétri d'affection une ambiance pleine de poésie au ras du quotidien: l'achat du sapin de Noël, la mère (Marie-France Pisier) "à côté de ses pompes" qui débarque dans la tourmente sans prévenir. Une leçon de vie et de générosité familiale ça fait du bien!

Tuesday, October 10, 2006

Poursuivie par le bleu




Quand je prends rendez- vous chez le coiffeur, c'est que je n'ai pas d'autre alternative. Ce matin donc, et parce que je ne pouvais y échapper, j'ai pris le métro direction Etienne Marcel, puis à pieds jusqu'à La Place des Victoires. La jeune femme chargée du confort de la clientèle m'a proposé des revues. Je me préparais à lire les potins sur les "people", mais c'est un article sur l'expo de Yves Klein qui a mobilisé mon attention; si bien que je me suis dis:"pourqoi ne pas faire d'une pierre deux coups? et puisque je suis dans le quartier, allons donc au Centre Pompidou".Le peintre qui déclare se servir du corps de la femme comme d'un pinceau mérite qu'on vérifie le résultat. Qui plus est, il est le seul à avoir crée une couleur qu'il revendique comme étant sienne, j'ai nommé le BLEU! Cheveux coupés au vent me voilà en route. Au coin de la rue Quincampoix je tombe par hasard, mais est-ce bien un hasard , sur la librairie"bluebookparis" que je m'étais promis de visiter à la suite de l'émission le "bateau-livre" au cours de laquelle le propriétaire de ladite librairie éponyme était intervenu. Je rentre un peu crispée craignant un accueil réservé car les lieux sont dédiés à la littérature homo je constate avec soulagement que l'endroit est convivial et ouvert à d'autres influences. Je feuillette quelques bouquins et mon choix s'arrête sur un roman éclaté qui correspond à mon humeur du moment, la très jeune romancière est une sorte d'Etxebarria française. Arrivée devant le Centre,la terrasse ensoleillée du "Cavalier Bleu"(en hommage au tableau de Kandinski) me tendait les fauteuils; Je m'installe commande un café et commence ma lecture bien décidée à ignorer mon environnement. Je ne tarde pas à subir les éclats de voix de ma voisine qui après avoir demandé au serveur si ce serait long pour obtenir son hamburger, a éclaré d'une voix cassante qu'elle avait demandé un hamburger et fait renvoyer l'eouf qui n'était pas à sa place le pauvre oeuf était en effet" à cheval" ; Mais le garçon n'était pas au bout de ses peines car la pétasse a précisé qu 'elle voulait la tranche de fromage. Là, je jette un coup d'oeil et je constate que la donzelle est enceinte jusqu'au cou; Est-ce que le fait d'avoir un polichinelle dans le tiroir justifie que l'on tyrannise les garçon de café? Je vais réfléchir à la question. Peu aprés me voilà devant le musée à slalomer entre les barricades quand un molosse me dit:" le musée est fermé le mardi!" Où avais-je la tête; autant pour moi , ce sera l'occasion de découvrir les nocturnes du jeudi.En passant devant la fontaine Stavinski, création de Nikki de St Phalle je remarque cette jeune personne qui porte d'étonnantes bottines bleues, bleu Klein. Est-ce bien un hasard?Sans me faire remarquer je fais la photo.
Je songe alors à rejoindre mes pénates et pour économiser l'énergie de "ma" source je prends le bus 75 qui a un arrêt près de chez moi par chance, il est presque vide. Arrivée Place de La République, grand branle-bas à bord tout le monde doit descendre sur ordre du conducteur; Vous ne me croirez pas: c'est une manifestation de CRS qui bloque la circulation. Je ne suis plus très loin du but et sans rechigner je rentre....à pieds!

Saturday, October 07, 2006

Ecrire ou sortir

Ecrire. Se replier et laisser tomber tout ce qui nous appelle à l'extérieur du plus vital au plus futile: acheter le paquet de café les filtres et les boîtes pour le chat, marcher jusqu'au Mk2 pour voir "les amitiés malfaisantes", pédaler jusqu'au Musée du Quai Branly parce qu'on ne peut décemment pas donner son avis sur le sujet, contenant et contenu, avant de l'avoir vu, arpenter les galeries du Louvre pour voir "in live" les oeuvres commentées par le prof ou sortir, SORTIR et faire tout ou partie des choses que je viens d'énoncer.Il fait froid, gris, de lourds nuages laissent entrevoir des morceaux de ciel bleu comme une promesse de soleil. Hier, Marie et Georges sont venus dîner, je leur ai probablement servi le dernier gaspacho de la saison!Je parle pour moi . Eux, après demain ils seront en Guyane où la chaleur ne fait pas défaut. Après leur départ je me suis planté devant la télé. Philosophes, politiques, stars et écrivains débattaient sous la houlette de Guillaume Durand qui annonçait le retour(littéraire) de Virginie Despentes, laquelle Virginie semble un peu en perte de vitesse en ce qui concerne ses positions sur les rapport hommes-femmes; Je lirai quand même son dernier roman comme pour le musée du quai Branly Je tiens à parler de ce que je connais Je vais donc sortir et j'ajoute à ma liste une virée à la FNAC pour feuilleter et peut-être acheter le bouquin en question.

Tuesday, October 03, 2006

Après la pluie

c'est le moment de taquiner le poisson de contempler l'horizon...

et de jouer à chat perché!!