Wednesday, August 03, 2005

L'après Juillet

'ai beau vouloir passer au-dessus de ce qui marque le temps, porter une montre dont le cadran est tellement illisible qu'elle n'a d'autre fonction que de décorer mon poignet, regarder l'heure le moins souvent possible pour ne pas être esclave du temps qui passe, je réalise qu'à défaut de me repérer aux heures ce sont les mois qui me servent de bornes pour baliser mon parcours dans le temps. Ce mois de Juillet à Juan laisse la trace d'une étape sereine au coeur de l'été, ponctué par des visites qui m'ont évité de tomber dans les avantages d'une solitude à laquelle il est dangereux de s'habituer . Trop paresseuse pour faire de ce mois de juillet un compte-rendu chronologique, je me contenterai de retenir les moments les plus heureux: les petits déjeuners sur la terrasse et les repas du soirs éclairés par les photophores, les baignades le soir au coucher du soleil quand la masse des touristes après une journée de plage la peau gorgée de sel et de soleil se décide enfin à quitter les lieux laissant la plage il faut l'avouer un peu sale mais si paisible qu'on oublie les mégots qui traînent car le soleil couchant nous caresse la peau avec la même douceur qu'il caresse les plumes des mouettes;je retiendrai aussi cette inoubliables sieste dans le hamac à l'ombre du tilleul bercée par le crépitement lancinant des cigales, les haltes du soir sur la pelouse de la Pinède pour écouter comme une messe nocturne le concert de jazz sans débourser un centime. Et maintenant de nouveau Paris au mois d'août et peut-être le temps de reprendre mon blog ...

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