Saturday, April 08, 2006

Le sentier botanique et le saut Maripa.

Une halte à Oyapoque au Brésil, pour déposer les sacs à l'hôtel avant l'ultime excursion. L'endroit est totalement "trash" rues défoncées vaste terrain vague où l'on patauge dans la terre rouge, ambiance entre la fête foraine et le bidonville pour le coup on ne rechigne pas à embarquer avec nos deux compagnons de la veille plus deux gendarmes en escapade week-end avec femmes et enfants le guide et le piroguier. le saut Maripa est un vaste espace, en cette périodes les rochers sont très apparents et quand nous descendons pour voir l'endroit de plus près , cest un peu comme une séance d'escalade à Fontainebleau, les clandestins en plus qui roulent des tonneaux remplis de je ne sais quelle denrée de contrebande se souciant de nous comme d'une guigne. Après un pique-nique fort sympathique ti'punch et compagnie sur une belle plage ombragée, la randonnée s'annonce comme une briseuse de sieste mais nous sommes là pour ça. La chaleur est indescriptible dans la forêt, comble d'ironie j'ai laissé ma gourde je talonne le piroguier qui a une bouteille d'eau et comprend ma détresse. Toutes les essences sont réunies , de l'ebène vert à l'amarante en passant par le wacapou et le bois serpent tout est observable y compris les nids de mygales énormes au bord du sentier même les traces d'orpaillages sous forme de tuyaux ou d'outils abandonnés ponctuent notre exténuante promenade, les enfants râlent mais suivent en se faisant porter sur les épaules de leurs parents à tour de rôle.
Le retour est interminable le piroguier fait des haltes multiples et je commence à envier Georges et Marie qui ont zappé la randonnée et sont partis à l'hôtel 2 heures plus tôt. quand j'arrive enfin à l'hôtel on m'a changée de chambre impossible de me faire comprendre à l'accueil. La femme qui tient la liste des clients ne fait aucun effort pour me venir en aide et je me retrouve après une heure d'attente dans une chambre sordide qui me fait presque regretter le campement; la promenade du soir sur place après le repas à la "churrascheria" ne relève pas le niveau Sur une sorte de stade une équipe féminines de footballeuse obèses se démènent comme des diables tandis que les jeunes adolescentes en tenue bariolées étalent leurs charmes en quête de preneurs généreux. Nous goûtons malgré tout aux glaces qui font partie de la sortie. Retour à l'hôtel avec Marie après avoir tourniquoté dans les rues défoncées et mal éclairées, Tant pis pour la chambre sordide quelques heures de sommeil seront les bienvenues.

No comments: