Saturday, September 27, 2008

après l'été

L'été a passé avec ses festivals: sous les platanes (Vence, les nuits du Sud) sur les pelouses Villette (musiques du monde et cinéma sur écran géant) et l'automne est là... ils vont recouvrir les piscines ranger les transats. Et nous, les placards de nos appartements pour alimenter les vide-greniers et faire de l'ordre.
Au hasard d'une promenade dans le Marais, enfin, pas vraiment une promenade, plutôt une course: récupérer mes nouvelles lunettes chez le célèbre opticien de la rue des Rosiers; certains diront snobisme peu importe chacun a ses raisons et je ne m'étendrai pas sur le sujet. Je disais donc, au hasard...je tombe nez à nez avec Damien qui essayait vainement de trouver la paire de boots de ses rêves. Nous avons ce point commun de faire plusieurs repérages avant de nous lancer dans l'achat du vêtement de la saison; discussion de circonstance sur l'intérêt de tomber dans le piège de saison: les carreaux. Puis, comme à l'habitude éventail des derniers films sortis. Futilités. Pendant que certains traversent la Manche des réacteurs et un parachute au dos d'autres subissent les catastrophes naturelles ou se débattent avec la maladie et la misère il faudrait se sentir mal de se comporter de manière aussi "désinvolte". J'aimerais savoir pourquoi.
Hier, d'un coup de vélo (encore une attitude de bobo qui croit sauver la planète en circulant à vélo!) je suis allée à la FNAC du forum; je feuillette les sorties littéraires de la rentrée. Je lis au rayon psychanalyse le dernier Serge Tisseron sur les émotions (celles qui sont fausses et qui ne sont pas les nôtres). Vous avez remarqué, si vous fréquentez les salles d'attente des vétérinaires, que les animaux de compagnie tremblent comme des feuilles quand on les accompagne pour un vaccin. J'ai comme eux une réaction incontrôlée quand je vais chez le médecin ou le dentiste. Voilà une émotion qui me vient de l'extérieur. Je m'égare et je sens que vous ne suivez pas. Revenons à nos bouquins. J'ai acheté un Haruki Murakami: "La fin des temps".Au dos pour ne pas dire en 4ème de couverture, cette citation de l'auteur:"A mon avis généralement parlant, la dignité humaine d'une personne transparaît dans sa façon de choisir un canapé."
Et là ne dites pas que c'est affaire de futilité même les SDF qui dorment sous le mètro aérien à la station Jaurès choisissent un canapé!

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