Monday, March 28, 2005

Instants fugitifs

La chevelure des vignes il faut en respirer le parfum quand le soleil couchant
comme un clin d'oeil à la verdure du jardin
annonce l'arrivée des ténèbres.

Les vers luisants silencieux ne troublent pas le grillon
ni le parfum de la sauge mêlé a l'odeur verte des feuilles de tomates
qui transpirent discrètement.

L'eau de la rivière joue à saute-mouton sur les cailloux lisses en prenant garde de ne pas
effrayer les timides ablettes.

C'était il y a bien longtemps, un autre endroit, une autre saison.
Et toujours présent.

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