C'était encore au mois de mai. Avant le festival de Cannes, parce qu'après il y a eu les yachts qui ont masqué l'horizon de leur silhouette arrogante.
Déjà en juin, ce n'était plus ça! Plus d'espace entre les transats et même si les touristes boudent les plages privées, il reste toujours des inconditionnels qui en payent le prix. Exorbitant, scandaleux mais ça continue de fonctionner...
En remontant ,plus haut, à gauche de la photo, coincé entre le "Méridien Garden beach " et la Page "Les Pirates" il y a un petit morceau de plage publique où l'on n' est pas obligé de payer la peau des fesses pour les poser sur sa serviette de bains. Qu'en est-il de l'ambiance à l'approche du traditionnel festival de jazz? J'ai malgré tout envie d'aller voir ce qu'il en est...
Ce matin, Lilith m'a réveillée aux aurores 6h et demi, je n'avais pas amorti ma soirée de la veille: invitation à un one-man show au théâtre du Temple, salle qui autrefois était la cinémathèque République et que je n'ai pas fréquentée depuis ... Pour en revenir au spectacle d'un jeune comique, ami de Cynthia qui parle beaucoup du temps qui passe et qui à vingt- huit ans se trouve très vieux (tout est relatif!) , la soirée fut fort sympathique. La technologie, les aléas des transports en communs les dictacts véhiculés par les médias voilà de quoi créer un petit coctail de situations qui vues avec un brin de distance ne manquent pas de faire rire. Le "jeune" comique a terminé son spectacle par une sorte d'autobiographie expres balayant une tranche de vie qui va du bac à sable à l'âge adulte en passant par l'adolescence, l'âge adulte étant le commencement de la fin. Je constate avec inquiétude qu'on est vieux de plus en plus tôt et comme la durée de vie ne cesse de s'allonger, il en résulte qu'on est vieux très longtemps. Il nous reste donc la possibilité de retomber en adolescence avant de retomber en enfance, histoire de passer le temps!!! Ou d'aller à la plage et d'oublier tout ça.
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