Tuesday, October 16, 2007

QUATRE ANS PLUS TARD...

Le temps parfois permet de rectifier les croyances. Dans les grandes tragédies, il est humain de donner un mauvais rôle. Souvent la victime reconnue est celui ou celle qui meurt. La victime peut mourir de sa propre main ou de celle de son bourreau supposé, mais il faut un coupable. Quand il s'agit d'une histoire d'amour avec ce que cela comporte de possession et de dépendance, l'écheveau est inextricable et l'empathie la plus mauvaise des conseillères. Celui qui a tué sans le vouloir qui a déclaré assumer la responsabilité de son acte et en a payé le prix exigé par la justice, est mort lui aussi, entraîné dans un tourbillon de haine et d'amour qui le poursuivra jusqu'à sa mort physique. Bertrand Cantat a retrouvé la liberté"conditionnelle", en homme responsable il ne s'est pas caché devant les caméras pour une fois plutôt discrètes.
Le vent, sûrement le portera.

1 comment:

Aurélia Jarry said...

Bien d'accord avec toi. Très touchée par ce que tu en dit. A bientôt.