Sunday, December 10, 2006

feelings of the week

Un de mes lecteurs s'intéresse aux "feelings" du jour; comme j'ai pris du retard dans l'écriture de mon blog je vais déballer en vrac les feelings de la semaine:
Amusée:
Je "catsitte"quel horrible mot me direz- vous , pas du tout...mais si vous préférez: je garde les chats, je n'y vois pas d'inconvénient. Poison. Il est noir comme du charbon de bois, sinueux et vif comme un reptile. Myren me l'a confié et comme j'avais déjà le chat de Fiona, j'ai préféré ne pas avoir à régler des problèmes de territoires. Je l'ai donc installé au 8ème étage (vue sur la Tour Eiffel qui clignote de tous ses feux chaque soir) et j'ai pris Orphée au 3ème avec moi ( vue sur la pelouse et les arbres dépouillés de leurs feuilles jusqu'au printemps prochain) . Poison, me la joue "je meurs de faim" malgré les 2 bols plein de croquettes qui sont a sa disposition. J'ouvre le frigidaire il se glisse a l'intérieur et rentre pour renifler une boîte de pâtée entamée (pour Orphée). Je le fais sortir en le prenant délicatement sous l'abdomen pour ne pas le brusquer et je referme la porte du frigo; Je vaque à mes occupations . Soudain je reviens à la cuisine : il avait trouvé l'encoche au bas de la porte et de toutes ses forces de félin tirait avec ses pattes réussissant ainsi à ouvrir la porte derrière laquelle se trouvait l'objet de sa convoitise. Eclat de rire! Le chenapan n'en était pas à sa dernière trouvaille, toute la semaine il m'a fait tourner en bourrique; J'ai dû scotcher la porte du frigidaire j'en passe et des meilleures!
Dubitative:
Vendredi soir , très tard je tombe sur la série américaine "sex and the City". Très appréciée des trentenaires, je regarde pour ne pas mourir idiote de quoi il en ressort. Je ne suis pas déçue du voyage je ne pensais pas que des décennies de puritanisme puissent aboutir à un tel étalage de fantasmes obligés. les vitrines de la rue Saint-Denis n'ont plus qu'à se rhabiller puisque même les jeunes américaines proprettes ont tout essayé de leurs prestations pourtant variées gadgets, pratiques jugées transgressives tout y passe sans le moindre état d'âme; et pourtant ça intéresse,"ça"serait-ce le fameux ça si cher à Freud? La sexualité et l'érotisme c'est comme l'eau ferrugineuse et l'alcool. La sexualité, oui! l'érotime, non! voilà où aboutit le puritanisme.
Charmée
En parlant d'érotisme, j'arpentais la Galerie des sculptures italiennes et je tombe nez à nez (?) avec l'oeuvre que dis-je le chef d'oeuvre de Canova: "Psyché ranimée par le baiser de l'amour".
le lendemain, cours du Louvre, chapitre: Rome et la réinvention de l'Antique; Guillaume Faroult nous présente ainsi cette sculpture: réalisée pour un anglais elle fut récupérée par Murat; traitée comme un "biscuit" sa forme serpentine marque l'inspiration de jean de Bologne; On note l'effet suggestif du dessin en arrondi des bras qui enserre le cou de l'Amour. Un délice.ça c'est mon commentaire perso.
Déterminée:
J'avais invitée deux copines à dîner, nous avons passé en revue les autres vieilles copines perdues de vue depuis des lustres; Au fait? Liliane, que devient-elle, Liliane fait un élevage d'escargots. Elle les nourrit, les brosse, les lave comme des nourrissons, une manière de combler son vide affectif (commentaire de Marie) elle voulait les lâcher dans la nature mais elle a peur qu'il leur arrive malheur; Soudain il m'est revenu le souvenir de cette nouvelle de Patricia Highsmith: l'amateur d'escargots. Elle raconte l'histoire d'un homme qui élève des escargots et sa passion pour ces bestioles le conduit à l'étouffement; cette nouvelle m'avait fortement impressionnée. J'ai recherché le livre, je ne l'ai pas retrouvé, je pense l'avoir laissé dans ma bibli-vacances à Juan, un livre de poche dont le papier de mauvaise qualité a jauni. J'ai cherché au rayon poche chez Virgin, au Mk2, à la FNAC, introuvable , et pour cause il est épuisé, moi aussi après toutes ses recherches. Mais cela m'a donné l'occasion de relire "ask the dust " de John Fante, quelle merveille. J'avais oublié à quel point la description de la rencontre avec la serveuse mexicaine était fascinante de subtilité. Attraction répulsion ou peur de séduire et d'être séduit rien à voir avec la rudesse des relations sado-maso. La pureté et l'élégance chasse la vulgarité. La classe.

1 comment:

Anonymous said...

Merci
Henri.A