Hier, je n'avais pas grand chose à faire, je suis donc allé à la librairie du Mk2 Quai de Loire, pour feuilleter les dernières parutions littéraire puis j'ai pris une place pour " a scanner darkly" K. Dick étant un des rares écrivains de sciences-fiction que j'arrive à lire avec plaisir et le travail de l'image avec la nouvelle technologie m'intéresse même si la plupart du temps il me déçoit; Dès le départ c'est magique les surimpressions, expressions des visages provoquent une sorte de fascination qui n'a son égale que dans les films de Miyazaki. La séquence du VTT à 18 vitesses qui s'avère n'avoir que 9 et même 8 vitesses est renversante. De plus l'adéquation du fond ( la peinture du milieu des junkies) et de la forme( travail de prises de vues superposé à des créations infographiques) est totale. On entre de plein-pied dans le domaine de la schizophrénie, c'est inquiétant, angoissant mais la poésie n'est pas absente le parterre de fleurs bleues à la fin est comme un clin d'oeil désespéré qui annonce le générique de fin: le film est dédié à tous ces amis morts ou définitivement détruits par la drogue. Voilà un époustouflant réquisitoire contre ces substances qui éloignent de la vie en promettant des paradis mensongers.
Effrayant, efficace et poétique!
Autre coup de coeur :Le dernier album de BOB DYLAN, forever young and genius.
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