Sunday, March 10, 2013

De la citronnelle comme substance

Le temps s'écoule...il y a eu de la neige encore de la neige, les mimosas en fleurs dans le sud, quelques journées printanières à Paris, une virée dans le Marais après une visite au BHV un temps si doux que les plus réactives arboraient le débardeur alors que j'arpentais la rue des Archives en duffle-coat."Mais, me direz-vous où est la citronnelle dans tout ça?  " patience, j'y viens...mais, patience il faut.Voilà deux semaines que j'ai le plaisir de "catsitter" Sparrow, la douce créature blanche et noire que vous voyez de temps en temps sur ce blog.Dimanche matin, quoique peu en forme je vais à la séance de Qi jong (prononcez tchi kong). Merci.J'ai rendez-vous à dix heures trente pétantes devant le magasin Picard avec Nelly (je change les prénoms, je respecte l'intimité de mes amis et de mes proches:c'est une règle éthique).Donc, avec Nelly qui aime son balcon bien exposé et qui possède quelques plantes et arbustes,  elle  me propose....des boutures de citronnelle.Après une discussion sur l'efficacité du géranium pour éloigner les moustiques,l'intérêt d'avoir recours à des plantes peu exigentes ou peu sensibles aux courants d'air et autres considérations.
"A l'occasion me dit-elle je te donnerai des boutures!
L'occasion ne s'est pas faite attendre un quart d'heure à peine s'était écoulé. Mon téléphone(smart) sonne:
"j'ai les boutures, si ça ne te dérange pas et si tu as de la terre, je te les apporte"
J'acceptai l'offre sans hésiter, pressée de voir mon balcon reverdir.
J'ai rapidement trouvé un pot à la bonne dimension.J'étais prévenue: la citonnelle, c'est pire que le chien-dent! à un point que, mélangée à la menthe, qui n'est pas mal dans le genre envahissant, c'est la citronnelle qui l'emporte.
L'après-midi s'écoule tranquillement et le soir, Sparrow, la créature noire et blanche veut aller faire un tour sur le balcon.Il y a un proverbe qui dit:"la nuit les chat sont gris." A revoir.J'ai assisté à une scène digne d'une cérémonie chamanique. Dans un premier temps le chat a relevé le museau pour humer les odeurs.Il est passé rapidement devant le lierre aprés avoir négligemment mordillé quelques feuilles et tombant en arrêt devant la bouture fraîchement plantée, il est rentré tête la première dans la plante en se frottant les oreilles; puis brusquement, il arraché une belles branche feuillue qu'il s'est mis à mâchonner furieusement en se roulant dans un état de transe mystique. Médusée j'observais la scène en me demandant quel autre animal pouvait bien l'habiter.Avec lui, on a le choix: fennec, tigre, lémurien et peut-être même vache...quand je sentirais le moment venu, je lui poserai la question.Je veux en avoir le coeur net!

Tuesday, January 22, 2013

ABOUT SNOW

 
Vendredi soir,
En sortant du MK2 où je m'étais "délectée" du dernier Tarantino
"Django unchained" la neige tombait dru et le sol déjà recouvert
glissait dangereusement.Samedi matin Paris ressemblait à une station de sports d'hiver (en plus sympa) je veux dire sans les skieurs.Et comme par magie, sans les voitures, les passants un brin euphoriques marchant au ralenti pour éviter la chute, le silence... la sérénité faisait son entrée dans la Capitable.Une parenthèse à savourer sans modération!

Friday, January 04, 2013

menaces

 Décidément nos icônes nationales rêvent de rejoindre les icônes des églises russes.Parce qu'il est question d'euthanasier 2 éléphants d'un zoo de Lyon, une "vieille tropézienne" offensée menace de se réfugier en Russie: pays bien connu pour son exemplarité en terme de Démocratie.Les " Pussy riot" qui purgent leur peine pour avoir chanté une prière icônoclaste dans une église doivent se réjouir dans leur cellule.
Que se passerait-t-il si on laissait dans l'ombre ces acteurs persuadés que la planète ne tournerait pas sans leur indispensable présence?
En Belgique,en Russie,à St Tropez ou dans un hôtel particulier à Paris leur divine présence ne changera pas la face du monde.
Au delà de ces caprices d'acteurs,c'est le travail d'information des médias qui est en cause.Quels sont les évènements qu'il faut mettre en lumière et quels sont ceux qu'il vaut mieux laisser en pâture aux papparazzis...    

Tuesday, January 01, 2013

I LOVE Paris

A ceux qui pensent que Paris est dur à vivre. Just have a look!!
Bien sûr avec les yeux de l'amour mais tout de même...
Des touristes très décontractés des endroits qui n'ont rien à envier à la peinture d'Edward Hopper
la nature aussi(si on sait regarder) une promenade à vélo le long du canal de l'Ourcq et le très beau











Musée d'Orsay. ALORS?

Wednesday, November 14, 2012

A l'arrache


Je m'ennuie...mais qu'est-ce que je fais là?
Trés drôle!!
ne t'endors pas! ils attendent...
Dimanche matin.Le Salon de la photo."just have a look".En ce
 qui concerne la pratique photographique pour la prise de vue j'adopte une démarche plutôt "roots"sans prétention artistique:entre photo souvenir et trace d'un moment qui a retenu mon attention.
Eux (les photographes sérieux),ils sont là avec leurs boîtiers prolongés d'objectifs interminables qu'ils arborent avec arrogance tels des prolongement phalliques de leur identité.
 

Avec un peu de dérision on peut cependant trouver un intérêt à cette vaste foire commerciale.

Tuesday, November 13, 2012

at the sea side

Le 7 novembre: est-ce bien utile de commenter...
Dans quelques heures, retour à Paris...
 







Sunday, October 14, 2012

Like Abbas K

C'est un film où il n'est nullement question de nature qui me donne envie de revenir sur mon blog.Un film qui a pour cadre Tokyo. Si Kiarostami fait partie de la liste des réalisateurs dont je suis inconditionnelle, j'ai bien failli louper ce bijou qu'il nous offre avec ce "like someone in love " étonnant.
Le sujet: un vieux monsieur en recherche de lolitas, le lieu Tokyo et la bande annonce n'encouragent pas vraiment à se précipiter. Mais c'est Abbas Kiarostami et on connaît son talent.
Une fois de plus, il nous surprend par son regard bienveillant, son habileté à rendre passionnants des moments de la vie ordinaire.De jeunes étudiantes dans un bar- discothèque échangent des propos sans grand intérêt. On comprend peu à peu qu'elles sont de petites "call-girls" au service d'un souteneur.Le sujet pourrait être scabreux....Mais ce qui nous attend est à l'inverse de nos prévisions.L'étudiante mandatée pour tenir compagnie à Watanabe fait faux bond à sa grand-mère venue exprès à Tokyo pour la voir et c'est semble-t-il à contre coeur qu'elle accepte le rendez-vous chez le vieux monsieur.
La lolita trouve l'appartement charmant et s'intéresse aux photos et à la peinture exposées dans le salon- bibliothèque du vieux monsieur.Visiblement mal à l'aise,elle meuble habilement, même si elle nous paraît maladroite, une conversation à bâtons rompus.Surprise par la délicatesse de son "hôte" qui lui a préparé une délicieuse soupe aux crevettes, elle décide d'accélérer le mouvement et d'en venir au fait.C'est là, que nous voilà embarqués vers une contrée aussi surprenante qu'inattendue.Le vieux monsieur n'est pas celui auquel on s'attendait: il est plein de délicatesse et très prévenant, à se demander si la jeune fille ne s'est pas trompée d'adresse.Les deux personnages nous offrent un tête à tête d'autant plus charmant qu'il s'annonçait improbable.
Le secret de cette réussite tient peut-être aussi au fait, que ce petit bijou de film respecte la règle des trois unités: Qu'en un lieu (Tokyo)
                     En un jour
                     Un seul fait accompli tienne jusqu'à la fin, le théâtre rempli.( selon Boileau, lui-même inspiré d'Aristote.)
Unité de lieu, de temps et d'action (aussi appelée unité de péril!)
Le péril? à vous de voir je n'en dirais rien.Pour ce qui est de la bienséance, elle est, elle aussi respectée : aucune scène osée, de la violence? un peu, quand même, mais noyée dans la tendresse et la douceur.